Ceux que nos proches convoquent d’outre-tombe
Pour justifier une ride
Une dépendance de rien
Ou un succès d’estime
Ils ne sont pas grand chose
Mythes sans fondation
Inconnus sans adresse
Poussière noire balayée au fil du patronyme
Et malmenée par les unions indignes
Leur sang ruisselerait
À profusion dans nos veines
Foutaises !
Ils ne ressemblent plus à rien
Sinon à une poignée de raisins secs
Pourtant aux heures les plus sombres
Je les entends
Leurs imprécations furieuses
Qui vous cueillent au berceau
Et vous collent une poisse d’enfer !
***