Il y avait cette petite plage avec ces cabanes en toile à rayures jaunes et blanches.
Il y avait cette indépendance des premières vacances sans les parents.
Il y avait la promenade du bord de mer qui faisait tout le tour par les falaises escarpées.
Il y avait le temps de l'insouciance, de la légèreté et de la jeunesse.
Il y avait cette petite allée sombre, et ce studio sous les combles.
Il y avait ces promesses d'amour éternel qui ne survivent jamais au temps.
Il y avait ce bar avec ce pianiste qui jouait la fille aux yeux menthe à l'eau.
Il y avait ces leçons de planche à voile où j'échouais lamentablement.
Il y avait cette complicité des meilleurs amis amants.
Il y avait ce marché où j'avais acheté ce pull breton que je n'ai plus.
Il y avait cette naïveté imbécile du premier amour.
Il y avait le goût du sel sur les peaux et celui de la Plancoët dans les verres.
Il y avait cette pluie battante et ces premiers ébats maladroits et silencieux.
De Dinard, je ne regrette rien, mais je ne languis rien.
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