Désert de l'Arizona. Un homme est retrouvé mort, mais on ignore son identité. Un avion s'écrase, un moulin est vandalisé, et Jim Chee, policier navajo, enquête dans un village interdit perché sur l'une des mesas hopi. Dans sa quête, sa capacité hors normes d'entendre, de voir, de lire les traces en se mettant au diapason de la nature, lui permettra de résoudre tous les mystères qui se présentent à lui...
Tony Hillerman met en avant à ces hommes respectueux des traditions de leurs ancêtres, qu'il s'agisse des indiens hopis ou des indiens navajos, les uns et les autres sont aussi à l'écoute de la nature qui les environne et les protège.
"Quelqu'un qui violait les règles normales du comportement et qui vous causait du tort était, selon la définition navajo, " égaré ". Le " vent sombre " s'était emparé de lui et avait corrompu son jugement. On évitait ce genre de personnes, on était inquiet pour elles, et on se réjouissait si elles étaient guéries de cette folie passagère et si elles étaient rendues à l'état de hozro."
Son héros prend son temps, le rythme n'est certes pas celui d'un thriller, mais il permet d'admirer les paysages grandioses de l'Arizona et de saisir toutes la subtilité de la psychologie de Jim Chee.
Je pensais qu'il s'agissait du premier de la série des Jim Chee mais a priori le premier est le Peuple de l'ombre, juste avant celui-ci. Mieux vaut les lire dans l'ordre pour saisir les nuances de l'évolution des personnages.