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Le QIC et la société idéale ?

Publié le 16 novembre 2021 par Christophefaurie

Méthode Aristote : le bien est le "juste milieu" entre les deux extrêmes du mal. Peut-on trouver la bonne organisation sociale, entre la société d'individus et la bureaucratie ? (Précédents billets.) 

En tout cas, il semble qu'il y ait un certain nombre de dangers à éviter, d'où un début de table de la loi :

  • Eviter une spécialisation de la société, qui donne la possibilité à certains d'exercer une domination sur les autres. Condorcet avait peut être vu juste en prônant une formation qui ne cherche pas la spécialité mais apporte des bases qui permettent de s'adapter rapidement à telle ou telle position. (Ce qui est le principe, pour l'entreprise, du "juste à temps".)
  • Une certaine solidité du lien social, qui évite la crise de folie à la société. Comme dans la théorie de Maslow, il semble que ce soit l'environnement immédiat de l'individu qui permette à son talent de s'épanouir. 
  • Une exposition permanente à la réalité et au petit risque, qui force l'individu à avoir besoin de l'aide de la société, et qui permette au lien social, par un exercice continu, de se muscler. Ce qui est le meilleur antidote contre les "véritables crises", qui demandent à la solidarité un entraînement préalable.
Alors, y aurait-il un QIC, quotient d'intelligence collective ? Peut-être un indicateur d'isolement. Isolement de l'individu par rapport aux autres individus, d'une part, et isolement de la société par rapport à la nature, de l'autre. Un haut QIC correspond à un faible isolement. 

Exercice d'application. Notre société a probablement un bas QIC. En effet, l'après guerre a construit une société de l'artificiel, où l'homme était "maître et possesseur de la nature". Cela a probablement créé une crise d'individualisme : tout est permis. Et maintenant ? Pas le choix : retrouver un haut QIC ou périr ?


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