Les femmes qui jouent à des jeux vidéo ont détaillé les horribles abus sexistes qu’elles ont subis alors que l’industrie réprime le harcèlement en ligne.
L’industrie du jeu est confrontée à un compte à rebours avec les joueuses qui en ont marre des abus verbaux et de la misogynie tandis que les développeurs se démènent pour créer des espaces sûrs pour les femmes.
En Australie, un peu moins de la moitié des personnes qui jouent aux jeux vidéo sont des femmes selon le rapport 2020 sur les jeux et divertissements interactifs.
Cependant, une enquête horrible sur le jeu féminin au Royaume-Uni a révélé l’étendue des abus en ligne contre les femmes policières, y compris les menaces de viol et la misogynie.
Le Young Gamers and Gamblers Education Trust (YGAM) a créé le rapport pour détailler les expériences de nombreuses jeunes femmes qui participent à des jeux sur Internet. YGAM a soumis le rapport au parlement dans l’espoir que les députés prennent des mesures sur la question.
Une joueuse, Mollie Baker, 21 ans, a détaillé certains des abus qu’elle avait subis dans le Elle joue, il dit rapport.
« La première fois que j’ai subi une menace [online] J’avais 14 ou 15 ans. C’était la première fois que j’ouvrais ce jeu et la première fois que j’y jouais en ligne. Après cela, je n’ai plus joué en ligne pendant deux ans », a-t-elle déclaré.
« Si vous êtes une femme et que vous n’êtes pas très bon à un jeu. C’est ‘tu es nul, va me faire un sandwich. Pourquoi tu joues ? Tu ne devrais même pas jouer’ et c’est comme si tu ne pouvais pas exister en tant que femme dans l’espace.
Le rapport a révélé que les menaces de viol étaient relativement courantes en ligne.
« C’est tellement normal et il y a tellement de menaces de viol qui sont lancées avec désinvolture. En plus des commentaires généralement sexistes, il y a une couche supplémentaire où cela devient un peu plus toxique. Il y a des abus généraux que nous avons tous reçus, comme « va te suicider » ou des choses vraiment horribles comme ça », a déclaré Lisa Kelly.
Les principaux développeurs de jeux ont mis en œuvre des changements majeurs pour essayer de prévenir les abus en ligne.
Sur une période de 12 mois, les développeurs de Call of Duty ont interdit plus de 350 000 comptes pour comportement toxique. Une grande partie des abus a été découverte grâce à une nouvelle technologie qui surveille les chats textuels.
La plupart des développeurs prétendent avoir une politique de tolérance zéro envers les comportements abusifs ou nuisibles, mais cela peut être difficile à suivre.
Lors de la conférence des développeurs de jeux 2021 du mois dernier, Intel a dévoilé un programme basé sur l’IA créé appelé Bleep pour réduire le harcèlement.
Le programme est contrôlé via des fonctions de bascule et de curseur qui permettent aux utilisateurs de décider à quels niveaux ils choisissent d’entendre le discours de haine.
Il couvre un large éventail de catégories, telles que «l’agression, la misogynie, la haine LGTBQ+, le racisme et la xénophobie, le nationalisme blanc», bien que le programme en soit encore à ses débuts.
La joueuse australienne Stephanie ‘Hex’ Bendixsen a été à l’avant-garde de l’industrie au cours de la dernière décennie.
Le streamer est d’abord devenu une personnalité publique sur l’ABC Bon jeu Émission de télévision. Avant cela, elle avait baigné dans les jeux vidéo depuis le début des années 2000.
Elle a déclaré à news.com.au que l’industrie a connu un changement radical pour les femmes ces dernières années.
“Le harcèlement est depuis longtemps un problème dans les jeux où il est compétitif et les gens restent anonymes, mais comme la société, tout change et évolue”, a-t-elle déclaré.
« Les jeux vidéo sont ces communautés très unies. Par exemple, je ne suis pas victime de harcèlement parce que je choisis de ne pas m’engager avec des personnes qui ne sont pas mes amis.
« Oui, vous pouvez rencontrer un joueur qui se comporte comme ça, mais vous avez alors la possibilité de le bloquer. »
Mme Bendixsen a déclaré qu’il y avait eu une nouvelle vague de joueuses et de femmes travaillant dans l’industrie qui aidait à éliminer les opinions misogynes et les abus.
« Des jeunes filles m’ont écrit pour me dire que c’était cool de voir une autre fille participer à des jeux. Beaucoup de filles ont dit qu’il semblait que les jeux étaient réservés aux garçons et j’espère que le cycle commence à se rompre », a-t-elle déclaré.
« Il y a beaucoup plus de femmes impliquées dans la création de jeux maintenant – ce qui aide. L’un des meilleurs exemples de cela était le remake de Lara Croft. Lorsque le personnage a été créé pour la première fois, elle avait cette forme de corps inaccessible qui a été faite dans le regard masculin.
“Dans le remake, elle ressemble en fait à une femme normale.”
Elle est également ambassadrice de Lenovo et a déclaré que la société de technologie créait des espaces sûrs pour les joueurs.
« Des programmes comme Legions of Valkyries, qui est une compétition réservée aux femmes, sont un excellent moyen pour les femmes de passer du jeu occasionnel à quelque chose d’un peu plus compétitif », a-t-elle déclaré.
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Les femmes qui jouent à des jeux vidéo ont détaillé les horribles abus sexistes qu’elles ont subis alors que l’industrie réprime le harcèlement en ligne.
L’industrie du jeu est confrontée à un compte à rebours avec les joueuses qui en ont marre des abus verbaux et de la misogynie tandis que les développeurs se démènent pour créer des espaces sûrs pour les femmes.
En Australie, un peu moins de la moitié des personnes qui jouent aux jeux vidéo sont des femmes selon le rapport 2020 sur les jeux et divertissements interactifs.
Cependant, une enquête horrible sur le jeu féminin au Royaume-Uni a révélé l’étendue des abus en ligne contre les femmes policières, y compris les menaces de viol et la misogynie.
Le Young Gamers and Gamblers Education Trust (YGAM) a créé le rapport pour détailler les expériences de nombreuses jeunes femmes qui participent à des jeux sur Internet. YGAM a soumis le rapport au parlement dans l’espoir que les députés prennent des mesures sur la question.
Une joueuse, Mollie Baker, 21 ans, a détaillé certains des abus qu’elle avait subis dans le Elle joue, il dit rapport.
« La première fois que j’ai subi une menace [online] J’avais 14 ou 15 ans. C’était la première fois que j’ouvrais ce jeu et la première fois que j’y jouais en ligne. Après cela, je n’ai plus joué en ligne pendant deux ans », a-t-elle déclaré.
« Si vous êtes une femme et que vous n’êtes pas très bon à un jeu. C’est ‘tu es nul, va me faire un sandwich. Pourquoi tu joues ? Tu ne devrais même pas jouer’ et c’est comme si tu ne pouvais pas exister en tant que femme dans l’espace.
Le rapport a révélé que les menaces de viol étaient relativement courantes en ligne.
« C’est tellement normal et il y a tellement de menaces de viol qui sont lancées avec désinvolture. En plus des commentaires généralement sexistes, il y a une couche supplémentaire où cela devient un peu plus toxique. Il y a des abus généraux que nous avons tous reçus, comme « va te suicider » ou des choses vraiment horribles comme ça », a déclaré Lisa Kelly.
Les principaux développeurs de jeux ont mis en œuvre des changements majeurs pour essayer de prévenir les abus en ligne.
Sur une période de 12 mois, les développeurs de Call of Duty ont interdit plus de 350 000 comptes pour comportement toxique. Une grande partie des abus a été découverte grâce à une nouvelle technologie qui surveille les chats textuels.
La plupart des développeurs prétendent avoir une politique de tolérance zéro envers les comportements abusifs ou nuisibles, mais cela peut être difficile à suivre.
Lors de la conférence des développeurs de jeux 2021 du mois dernier, Intel a dévoilé un programme basé sur l’IA créé appelé Bleep pour réduire le harcèlement.
Le programme est contrôlé via des fonctions de bascule et de curseur qui permettent aux utilisateurs de décider à quels niveaux ils choisissent d’entendre le discours de haine.
Il couvre un large éventail de catégories, telles que «l’agression, la misogynie, la haine LGTBQ+, le racisme et la xénophobie, le nationalisme blanc», bien que le programme en soit encore à ses débuts.
La joueuse australienne Stephanie ‘Hex’ Bendixsen a été à l’avant-garde de l’industrie au cours de la dernière décennie.
Le streamer est d’abord devenu une personnalité publique sur l’ABC Bon jeu Émission de télévision. Avant cela, elle avait baigné dans les jeux vidéo depuis le début des années 2000.
Elle a déclaré à news.com.au que l’industrie a connu un changement radical pour les femmes ces dernières années.
“Le harcèlement est depuis longtemps un problème dans les jeux où il est compétitif et les gens restent anonymes, mais comme la société, tout change et évolue”, a-t-elle déclaré.
« Les jeux vidéo sont ces communautés très unies. Par exemple, je ne suis pas victime de harcèlement parce que je choisis de ne pas m’engager avec des personnes qui ne sont pas mes amis.
« Oui, vous pouvez rencontrer un joueur qui se comporte comme ça, mais vous avez alors la possibilité de le bloquer. »
Mme Bendixsen a déclaré qu’il y avait eu une nouvelle vague de joueuses et de femmes travaillant dans l’industrie qui aidait à éliminer les opinions misogynes et les abus.
« Des jeunes filles m’ont écrit pour me dire que c’était cool de voir une autre fille participer à des jeux. Beaucoup de filles ont dit qu’il semblait que les jeux étaient réservés aux garçons et j’espère que le cycle commence à se rompre », a-t-elle déclaré.
« Il y a beaucoup plus de femmes impliquées dans la création de jeux maintenant – ce qui aide. L’un des meilleurs exemples de cela était le remake de Lara Croft. Lorsque le personnage a été créé pour la première fois, elle avait cette forme de corps inaccessible qui a été faite dans le regard masculin.
“Dans le remake, elle ressemble en fait à une femme normale.”
Elle est également ambassadrice de Lenovo et a déclaré que la société de technologie créait des espaces sûrs pour les joueurs.
« Des programmes comme Legions of Valkyries, qui est une compétition réservée aux femmes, sont un excellent moyen pour les femmes de passer du jeu occasionnel à quelque chose d’un peu plus compétitif », a-t-elle déclaré.
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