Je me serai mis à mort parce que tu n'étais pas là, et qu'il ne me restait qu'à faire l'état des lieux de mes souffrances passées et présentes, passant en revues tous ces objets d'incompétences qui sont comme des stylets déchirant la page vierge. Je me saoulais à la Tequila, le chat dormait dans les toilettes et le cendrier se remplissait à vue d'oeil.
L'appartement était vide, et je n'étais guère plus qu'un fantôme s'allongeant sur le lit avant d'expulser la fumée de sa cigarette pour la voir tournoyer contre le plafond blanc, balafré comme mon cerveau qui espionnait les rouages de ses derniers jeux. Je suis le clown dont l'on rira derrière les écrans de cartes. Peut-être même que l'on pourrait jouer le sixième coup de la roulette russe.
Sur mes yeux poussent de nouvelles écailles tissées de collyre et d'alcool. Au réflexe de la perte des repères, l'oubli de la source: les nouvelles cicatrices à reproduire. Je n'ai de peur que celle du vingtième chiffre, aux parallèle sa route terminée. Je suis prêt. Je veux être prêt.
Allons-y.
The Doors "The Spy"
"I'm a spy in the house of love.
I know the dream, that you're dreamin' of.
I know the word that you long to hear.
I know your deepest, secret fear.
I'm a spy in the house of love.
I know the dream, that you're dreamin' of.
I know the word that you long to hear.
I know your deepest, secret fear.
I know everything. Everything you do.
Everywhere you go. Everyone you know.
I'm a spy in the house of love.
I know the dream, that you're dreamin' of.
I know the word that you long to hear.
I know your deepest, secret fear.
I know your deepest, secret fear.
I know your deepest, secret fear. I'm a spy, I can
see What you do. And I know."