Personne ne moufte... On ne refuse pas le privilège d'être traités en vihaïpizzzz ! Surtout pour la modique somme de 3 euros.
Il s'agit la vidéo réalisée pour les portes ouvertes (donc, je l'avais déjà vue) où l'architecte développe avec emphase sa stratégie d'insonorisation et d'esthétique poussée, quoique parfois discutée.
Heureusement, le pensum ne dure que 10 minutes, et puis il n'y pas de grabataires dans le groupe où nous sommes... parfaitement représentatif de la population berrichonne, même sur un éventail restreint de 20 personnes, il compte :
- deux personnes dans la tranche jeunes adultes (disons de 20 à 30 ans),
- un ado et un enfant de 10 ans.
Et c'est tout.
Vous l'aurez compris, nous sommes là pour visiter le Tarmac, notre salle de spectac' à nous, berrichons... C'est Marina, de l'Office du Tourisme, qui nous a accueillis d'un sourire radieux, recueillant l'obole des personnes au préalable inscrites. Moi, j'ai été invitée par l'Office du Tourisme himself, mais je le dis pas trop fort pour ne pas faire de jaloux (merci merci, l'Office du Tourisme de Châteauroux)... bon, je crois que ça ira comme ça.
Glissant gracieusement sur ses compensées vernies orange, Frédérique, qui est depuis un mois la nouvelle "chargée de développement du Tarmac" (c'est-à-dire qu'elle a pour mission de remplir de spectacles tous formidablement alléchants et de spectateurs formidablement alléchés ce grand bazar tout plat... well, good luck...) Frédérique, donc, disais-je nous ouvre grand les portes de son nouvel empire.
Tadam !
Nous recevons, ravis, une magnifique plaquette descriptive de la salle, au cas où nous voudrions y organiser nos noces d'étain ou la barmitsva du p'tit. Seulement 1000 euros la soirée en petite jauge, ça vaut le coup de se lâcher ! Puis nous nous préparons à être dûement informés sur notre nouveau fleuron du spectacle.
...
Et c'est là qu'arrive le VRAI drame - car jusqu'ici, nos souffrances n'ont été que roupie de sansonnet par rapport à ce que va endurer Frédérique... en effet, étourdiement, et comme pour se rassurer, elle a eu l'idée, pour introduire son propos, de poser une question en préambule :
- Bien sûr, certains d'entre vous sont déjà venus assister à un spectacle dans cette salle !
Ce qui n'est pas une question d'ailleurs. Mais ç'aurait dû.
Parce qu'une seule petite main se lève. Celle du seul enfant de l'auditoire...
Il était venu voir Christophe Maé.
(à suivre)