Isaac Bashevis Singer disait que l'homme était un Nazi pour l'animal. En conséquence, il était végétarien. Mais l'homme n'est-il pas aussi un Nazi pour la plante ?
Je me souviens d'avoir lu l'oeuvre de Saturnin Fabre, qui, parfois, semblait trouver la nature atroce. Notamment lorsqu'une espèce a besoin, pour nourrir ses larves, de membres vivants d'une autre espèce.
La notion de justice semble propre à l'homme. Seulement, comme l'écrivait Montaigne, la notion de justice est culturelle et quelque peu aléatoire, en conséquence.
Surtout, cela semble avoir deux effets curieux. D'abord la construction d'un monde artificiel, isolé de la nature, réglé par la justice. Et, à l'envers, des moments de "nazisme", où l'homme devient exceptionnellement "injuste".
Le propre de l'homme, c'est le développement exceptionnel de la raison ? Et le propre de la raison, c'est le risque de folie ?