La méchanceté qui nous irrite le plus, est celle que l'on voit chez l'autre comme lointaine et étrangère. En réalité, cette bassesse visible, n'est qu'un reflet de notre propre nature, la plus profonde. Les justes ne luttent contre cette nature destructrice qu'à force de convictions. L'homme est capable du pire car il est le pire. C'est un parasite pour les autres comme pour la terre. Il n'a d'autre finalité que de détruire pour assouvir ses pulsions. Reste à savoir si il faut combattre ce principe directeur, ou si au contraire il faut l'alimenter pour que s'accomplisse l'évolution naturel.
D'un point de vue spirituel, dans toute les religions, le créateur nous a désigné comme une espèce à part. Dans ce sens, ce qui nous différencie des autres animaux terrestre, c'est notre capacité à lutter contre nos instincts primitifs. Instincts régit par le cerveau reptilien, en résistance contre le neocortex qui gère la conscience, la raison et l'intelligence entre autre(*1). Que de cohérence lorsque l'église catholique appelle ses fidèles à éviter les sept péchés capitaux (*2), car des ces offenses à Dieu en découlent tous les autres vices humains. Court-circuiter cette influence bestiale, c'est développer ce qui fait de nous, des êtres supérieurs. Cependant cette voie reste spirituel; Même si sur un plan individuel elle inspire les hommes à les faire progresser et évoluer jusqu'à, pourquoi pas, atteindre un autre plan de conscience, a-t-elle vocation à gouverner un ensemble ?
La nature a jusqu'à là oeuvrer en procédant par sélection. A chaque époque ses critères d'excellences jusqu'à aboutir à nous. Est il nécessaire de casser la chaîne en empêchant les peuples de prééminences de s'exprimer, et ainsi amputer les autres de leurs influences ? Aussi aurait on du calmer la soif de conquête de Jules César, ou raisonner Napoléon pour qu'il soigne son orgueil ? Le destin entier des peuples se joue le mieux sur des figures emblématiques qui portent leur rayonnement sur plusieurs siècles, voir plusieurs millénaires, et avec eux, toute une série de valeur qui rassemble les même idéaux. Aujourd'hui encore nous vivons en Europe sur les traces de ces grands hommes, car non seulement ils avaient de l'ambition pour leur contemporain, mais aussi pour les générations à venir.
Tout action doit tendre vers un bien qui est sa finalité. Le bien suprême est l'intérêt général pour sa famille, sa patrie et l'humanité. Tant pis si il faut exalté certains vices de quelques personnes, pourvus que l'accomplissement profite à tous un jour ou l'autre. La condition est qu'il ne faut accepter cela que d'âmes supérieurs véritable, rien à voir avec la race ou le rang social. Conscient d'être injuste pour le bien commun, ils ont souvent le sens du sacrifice. Ce sont des dominants car ce sont des prédateurs, et c'est pour cela qu'ils doivent gouverner, non pas pour nous guider spirituellement mais concrètement, dans le monde réel. La société a le devoir de bien choisir ses élites, sous peine d'auto-destruction.
(*1) : http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/UVLibre/0001/bin27/c11.htm
(*2):http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9ch%C3%A9_capital