Résumé : Installée en Normandie depuis peu, Sandrine est priée d’aller vider la maison de sa grand-mère, une originale qui vivait seule sur une île minuscule, pas très loin de la côte.
Lorsqu’elle débarque sur cette île grise et froide, Sandrine découvre une poignée d’habitants âgés organisés en quasi autarcie. Tous décrivent sa grand-mère comme une personne charmante, loin de l’image que Sandrine en a.
Pourtant, l’atmosphère est étrange ici. En quelques heures, Sandrine se rend compte que les habitants cachent un secret. Quelque chose ou quelqu’un les terrifie. Mais alors pourquoi aucun d’entre eux ne quitte-t-il jamais l’île ?
Qu’est-il arrivé aux enfants du camp de vacances précipitamment fermé en 1949 ?
Qui était vraiment sa grand-mère ?
Avis : Sandrine vient de perdre sa grand-mère qu’elle connaissait assez peu. La voilà donc à devoir aller sur l’île où celle-ci vivait avec d’autres personnes, qui se disent prisonnier de l’île. Malgré elle, Sandrine va se retrouver plongé dans une histoire sordide et étrange.
Ce livre est complètement fou, il nous balade de bout en bout, et quand on croit avoir compris un truc, l’auteur nous mets autre chose sous le nez, et nous perds un peu plus. Que se passe-t-il sur cette île ? Y a-t-il un côté fantastique à l’histoire ou bien est-ce autre chose ? Qui est le Roi des Aulnes qui semblent hanter l’île ?
Ce livre m’a fait des nœuds dans le cerveau et j’ai vraiment apprécié de ne pas savoir où l’auteur voulait nous emmener. Je ne savais pas si je devais m’attacher aux personnages, ni comment tout cela allait finir. Des détails super bizarres nous font douter de la réalité. Pourquoi est-ce que les horloges ont cette fâcheuse manie d’indiquer 20h37 par exemple ? L’auteur sait manier son intrigue et j’étais contente de ne pas avoir du tout deviné où on allait. Je me suis vraiment laissée prendre au jeu.
En bref, c’était une très bonne lecture, la fin m’a rendu un peu triste, et j’ai été touché par le sort des personnages. C’était très inventif et très bien ficelé.
éé