J’ai coutume de partir en week-end à la période de mon anniversaire. En effet, quel meilleur cadeau que de faire de belles découvertes ? Cette année c’est à Londres, ma ville de coeur (sur laquelle vous pouvez retrouver un certain nombre d’articles ici), que je souhaitais retourner. Malheureusement, les prix prohibitifs en ont décidé autrement et je me réserve ce week-end tant attendu un peu plus tard dans l’année.
Puisque je restais à Paris, j’ai donc préparé une jolie journée avec également de belles découvertes au programme, dont celle du Palais Garnier que je n’avais jamais visité alors que j’habite en région parisienne depuis toujours.
Et je dois dire que c’est très agréable de jouer les touristes dans sa propre ville.
Nous en avons profiter pour bruncher au restaurant de l’Opéra : Coco. Le cadre est magnifique aussi bien à l’intérieur (avec une décoration rococo et design) qu’à l’extérieur avec la terrasse qui donne sur le magnifique bâtiment de l’Opéra et une animation musicale en prime.
Le Palais Garnier a été conçu par l’architecte Charles Garnier lequel a été sélectionné suite à un concours pour l’édification d’une « Académie impériale de musique et de danse ». Sa construction a été achevée en 1875.
Sa visite nous a vraiment ravie tant tout y est majestueux. Profusion de détails, de matières nobles, de dorure, de tentures. On ne sait même plus où regarder.
Parmi les pièces mythiques du Palais Garnier il y a, bien sûr, le célèbre escalier à double révolution, la superbe coupole de Marc Chagall (qui est amovible et recouvre le premier plafond peint par Jules-Eugène Lenepveu, dont la maquette est exposée au musée du Palais Garnier) et le grand foyer et ses salons de la lune et du soleil.
Le grand foyer, tout d’or revêtu, avec son alignement de lustres est la salle la plus impressionnante. Point de rencontre des spectateurs, il s’agit d’un des premiers foyer également accessible aux femmes (notamment grâce à la reine d’Espagne qui, lors de l’inauguration en janvier 1875, n’a pas respecté la « tradition » qui se voulait de réserver l’accès au foyer à la gente masculine).
Lors de l’inauguration du Palais, les détracteurs de Charles Garnier critiquèrent notamment l’abondance de dorure. Il ne s’agit toutefois pas d’or pur mais de peintures dorées.
Des détails sont cachés partout : ciel étoilé (qui m’a donné l’impression de me trouver à Poudlard), salamandres enlacées autour du socle d’un lustre, perspectives de miroirs, masques de théâtre vénitiens, etc. N’oubliez pas de lever les yeux !
Nous avons opté pour la visite autonome et non pas pour la visite guidée. Bien entendu nous en aurions appris davantage avec cette dernière mais je dois avouer que les gros groupes de visites nous ont dissuadé. Nous voulions profiter des lieux à notre rythme…
Cette visite m’a, en tout cas, donné très envie d’y retourner, cette fois pour y admirer un spectacle (cadeau de Noël peut-être ?)
Lors de la visite, je me suis vue offrir le célèbre livre de Gaston Leroux « Le fantôme de l’Opéra » que je n’ai pas encore lu. Je suis sûre que j’apprécierai encore plus la lecture maintenant que j’ai pu m’extasier devant les décors de cette histoire, l’Opéra étant un personnage à part entière du roman. Je vous en parlerai probablement bientôt dans mes avis lecture (ici).
Vous avez déjà eu l’occasion de visiter le Palais Garnier ou d’y assister à un spectacle ? Qu’en avez-vous pensé ?
Crédit photos : L&T