Le Premier ministre britannique Boris Johnson a affirmé que la position de Londres dans le conflit avec la France sur l'accès post-Brexit aux zones de pêche n'a pas changé.
Interrogé pour savoir si le Royaume-Uni avait offert à Paris des conditions plus généreuses sur les licences de pêche dans le but d'apaiser les tensions, M. Johnson a répondu : " La réponse est non ".
Quelques heures avant l'échéance de lundi minuit, le président français Emmanuel Macron, a annoncé qu'il suspendait sa menace de sanctions afin que les discussions avec l'UE et la Grande-Bretagne puissent se poursuivre.
Le secrétaire d'État français aux Affaires européennes Clément Beaune a, pour sa part, indiqué que Paris avait fait marche arrière pour donner une chance aux négociations, après avoir reçu des signaux des " autorités britanniques qui vont accélérer les discussions ".