1) Il y a ceux qui s’effondrent financièrement et sont sauvés par l’État…ce qui coute une fortune…
2) ceux qui s’effondrent et laissent l’État reprendre les activités et réorganiser la gestion…ce qui coute encore plus une fortune…
3) ceux qui fonctionnent bien, grâce aux prix exorbitants et aux profits imposants qui d’ailleurs, sont totalement empochés par le partenaire privé…
Voila ce qu’on appelle le “partage” des risques……
Certains répondront que très peu de ces partenariats aboutissent à un grave échec, mais les faits prouvent largement le contraire.
Il y a tellement d’exemples de ratés pour les PPP, qu’il serait ennuyant et long de tout les donner en exemple ici…mais, il est juste de s’indigner car non-seulement le privé fait du profit sur le dos de l’État mais en plus la qualité des services rendus est souvent exécrable… Il n’y a qu’à penser au fameux cas de la ville de Hamilton en Ontario pour la gestion de l’eau… Et dire que ce genre de processus prend de l’ampleur au Québec.
Il faut se rendre à l’évidence : l’entreprise privée n’est pas là pour améliorer les services publics…c’est le rôle de l’État. Et avec l’avènement de ces PPP, c’est la liquidation du service public au profit du partenaire privé qui est à l’œuvre. Le retrait du privé de nos services sociaux porte l’espoir d’une société plus juste. C’est un fait.
-Marc-