Et oui, c'est le grand cliché qui se ramène dans le minimum de subtilité : un esprit sain dans un corps sain. C'est évident et tout le monde qui s'entraîne le sent bien. Mais courir est une coche au-dessus de toute autre forme d'entraînement, croyez-moi. Après 3 mois de motivation et de bottage de mon gros cul qui ne cesse de diminuer, je le sais. Car je suis en mesure de me taper un 45 minutes de vélo stationnaire le lendemain d'une brosse, mais aller courir, wow!, ça me demande un peu plus d'efforts.
Selon certains spécialistes pas si spécialisés, le simple fait de jogger procure un sentiment de supériorité envers ceux qui nous regardent suer dans l'air climatisé de leur voiture. C'est comme ce gars que je croise presque tous les soirs qui se tape un joint en promenant son chien, nul doute que je commence à faire chier, surtout avec le trip de bouffe qu'il se prépare alors que moi je bondis sur des airs des Colocs en suant à grosses gouttes. Ceux qui courent connaissent le feeling d'une sortie pas si hot qu'on se force à faire malgré tout, le sentiment d'accomplissement est effectivement assez puissant.
J'aimerais d'ailleurs mesurer le bonheur, chose assez complece je l'avoue. Mais je suis certain que les joggeur sont plus heureux. Voici à ce sujet une citation intéressante de Sir Roger Bannister suivie de quelques petits vidéoclips de Nike sur le même thème et d'un autre de jogging dans des conditions difficiles :
"We run, not because we think it is doing us good, but because we enjoy it and cannot help ourselves...The more restricted our society and work become, the more necessary it will be to find some outlet for this craving for freedom. No one can say "You must run faster than this, or hump higher taht that", The human spirit is indominable"