Que ce soit dans mon lit, la nuit, ou dans l'ascenseur qui s'apprête à descendre au sous sol, le son de papercuts me vide littéralement l'esprit; par sa douceur intemporelle, ses lamentations humaines et son désespoir nuageux. Au fur et à mesure de l'écoulement de ces longues histoires joyeusement psychédéliques noyées dans une marre de réverb le temps s'assombrit et nos têtes s'allourdissent. Le lourd fardeau fuit rapidement et la musique prend la première place. On ne connais rien de papercuts; on ne connaîtra sans doute jamais rien, à part un mystère amateur et simpliste. Le vent tourne, mais ces guitares mélancoliques délicieusement accompagnées d'une ou deux voix au timbre pop resterons.