"Au sein de la majorité, même certains pro-nucléaires s’étonnent de la facilité avec laquelle le chef de l’Etat pousse sa ligne très pro-nucléaire. Un stratège de la majorité présidentielle constatait, hier soir au téléphone avec Playbook : “Il a annoncé il y a 15 jours qu’il va mettre des petites centrales un peu partout sur le territoire, il y a personne qui proteste ! Il y a 30 ans, ça foutait des beatnik dans la rue, en Allemagne t’aurais le feu…” Même son de cloche mi-halluciné mi-satisfait chez une ministre avec qui l’auteure de votre infolettre a échangé, hier : “L’opinion publique française est très différente de la jeunesse européenne. C’est pas comme si on avait été applaudis quand on a arrêté Fessenheim, d’ailleurs…” La même reconnaissait que sur “le traitement des déchets, on est loin de la balle, on n’y est pas”. (Politico.fr mardi)
Quelle est la taille du groupe de personnes dont les opinions font l'opinion ?
A vouloir imposer ses idées en force ne court-on pas le risque de faire triompher leur opposé ?