Reparlant de son bébé, dont la gestation est toujours aussi incertaine, Hirsch parle de faire du social à la rentrée pour éviter ce spectre qui hante le sarkozysme, une France dans la rue.
Le RSA sera donc discuté, et j'insiste, seulement discuté, évoqué tout au plus, pendant cette fameuse session qui fait tant braire les députés (quoi, des jours de congé en moins, ça va pas non ?). Pas de budget, pas ligne directive, le flou artistique total se maintient autour du fumeux projet du nouvel Abbé Pierre.
Les UMPistes n'en veulent pas, c'est cher, relativisons, cela serait 10 fois moins onéreux que la loi TEPA. Mais ce qui les gênent surtout c'est cette idée de faire de "l'assistanat". Mot tabou en terrre sarkozienne, sauf lorsqu'il s'agit d'aider quelques copains nantis à garder un peu plus de pognon, là, on n'est pas dans l'assistanat.
Du reste, à gauche , Royal évoque un sentiment de déclassement chez les travailleurs modestes qui se verraient mis "dans le même sac que les RMIstes". Pourquoi c'est contagieux le RMI, c'est honteux ? Contrairement à une légende tenace, qui frappe donc aussi à gauche, le RMI est subi, non désiré. De tels propos émanant de quelqu'un qui a brigué la plus haute marche du podium politique sont regrettables.
Sinon, le "projet" hirschien" verra peut être le jour, peut être, en 2009. ans pour une improbable mise en oeuvre. On compare avec la rapidité abvec laquelle TEPA est apparue ?
Le RSA veut rendre aux "pauvres et aux assistés" leur dignité, rendons la sienne à Martin Hirsch, et appelons le à démissionner ou alors à admettre son insignifiance politique (ce qu'il fait à mots couverts, sans en tirer les conséquences)