Chicago Med // Saison 7. Episode 5. Change is a Tough Pill to Swallow.
Chicago Med parle d’un sujet familial cette semaine. L’épisode démontre à quel point les enfants qui ne se sentent pas considérés par les adultes peuvent les affecter de façon terriblement négative. Cette partie de l’épisode est l’une des plus touchantes que l’on ait pu voir cette saison (même si elle est loin d’être terminée). Je pense que Chicago Med aurait pu se passer d’Archer dans cette histoire. D’ailleurs Archer n’est pas vraiment un personnage que j’apprécie énormément. Son attitude me donne plus envie de lui donner des tartes qu’autre chose et son attitude envers Dr Blake n’a pas de sens. Chicago Med n’est pas une série parfaite et elle montre une fois de plus qu’elle a parfois du mal à faire de tous ses personnages des éléments importants et attachants. Fort heureusement pour Chicago Med, les cas médicaux sont souvent intéressants et donnent au récit quelque chose de plus pertinent à traiter. Le fait que la série cherche à parler avec réalisme de certaines situations (à l’hôpital notamment) me plaît plus que certains personnages ennuyeux.
Mais par chance, il y a beaucoup de personnages dans Chicago Med qui sont intéressants. Cela a été grandement aidé par les départs en chaine depuis la saison dernière. La guerre de pouvoir qui se joue constamment dans la série a beau être intéressante sur le papier, ce n’est pas parfait non plus. Archer et Marcel en sont le bel exemple. L’histoire de la machine avec Will et Stevie permet de soulever d’autres questions dans le domaine médical. Ce n’est pas toujours simple de faire un jugement sur un appareil médical et peser le pour et le contre quand celui-ci peut causer des embolies. Stevie et Will permettent dans cet épisode de créer aussi une nouvelle dynamique qui change de celles que l’on a vu l’an dernier entre Will et Choi qui m’ont constamment ennuyés.
Si la saison 7 continue dans cette direction et donne aux personnages de bonnes intrigues alors on est peut-être en face de la meilleure saison de Chicago Med. Chicago Med n’a jamais été parfaite mais au moins elle a du potentiel quand elle veut changer.
Note : 5/10. En bref, un épisode assez solide dans son ensemble qui exploite intelligemment les personnages.
Chicago Fire // Saison 10. Episode 5. Two Hundred.
Le moment tant attendu est arrivé. Cela fait maintenant 200 épisodes que Chicago Fire existe. Il est difficile de se rendre compte mais cela fait tout de même un sacré paquet d’épisodes. Pour bousculer un peu la dynamique de la série, Chicago Fire laisse Casey quitter Chicago pour aller s’occuper de Griffin et son frère Ben. Casey n’a jamais été mon personnage favori dans Chicago Fire mais je dois avouer que son départ va laisser un grand vide dans la série malgré tout. Il est là depuis le début. Je ne sais pas trop si le personnage reviendra par la suite mais en tout cas ça va permettre de réellement bousculer le quotidien de la caserne et peut-être amener à développer d’autres personnages plus amplement. Casey a été trop présent dans la saison précédente, à tord d’ailleurs. Sa relation avec Brett ne m’a jamais touché et pourtant les « adieux » que les deux personnages se font à la fin de cet épisode sont touchants. Comme quoi… on peut toujours changer d’avis dans ce genre de moments.
Lorsque Casey annonce son départ, il l’annonce pour au moins trois ans. Cela voudrait donc dire que Jesse Spencer quitte Chicago Fire pour plusieurs saisons ? Ou alors les scénaristes vont trouver le moyen de faire un saut dans le temps si l’acteur revient (c’est à la mode depuis The Resident cette saison apparemment). La relation entre lui et Brett est mise à rude épreuve mais ce que j’aurais adoré c’est qu’elle s’en aille avec lui. Le « farewell » de Casey est mignon et permet d’apporter un brin d’émotion à un épisode déjà bien garni. Les scénaristes ne cherchent pas à faire du 200e épisode un épisode excellent mais juste un épisode centré sur les personnages qui font le sel de Chicago Fire. C’est une très belle façon de leurs rendre hommage et cela fonctionne parfaitement.
Le petit passage de Platt dans l’épisode était le bienvenu. Cela permet de rappeler que les trois séries Chicago sont toutes liées. Côté cas de la semaine, Chicago Fire nous offre des moments assez intenses et réussis. Ce n’est pas toujours les meilleurs cas sur lesquels ils ont pu travailler mais ils sont utilisés de façon à resserrer les liens entre les personnages. Je me demande vraiment ce à quoi va ressembler Chicago Fire maintenant. Avec un départ et des personnages parfois éparpillés cette saison a le don de m’énerver et de me faire comprendre pourquoi je suis encore là après dix ans.
Note : 7/10. En bref, un épisode d’adieu assez touchant sans chercher à être meilleur que les autres.
Chicago P.D // Saison 9. Episode 5. Burnside.
Atwater est l’un de mes personnages fétiches dans Chicago P.D et cet épisode ne m’a pas déçu. Contrairement à ce qui avait été fait au début de la saison 8, ce que Atwater vit dans cet épisode était bien plus percutant et mémorable. J’aime bien la façon dont la série utilise un sujet d’actualité afin de l’intégrer dans sa propre histoire ici. Atwater est un personnage souvent sous-estimé par les scénaristes mais dès qu’ils lui donnent l’occasion d’être sur le devant de la scène, alors cela fonctionne toujours très bien. « Burnside » est donc une occasion d’explorer une fois de plus ce qui fait le sel du Dick Wolf-verse. Il y a un engagement réel dans cet épisode qui veut à la fois être réaliste et ajouter une dose de fiction plus touchante.
Mais ce n’est pas tout : Kevin Atwater a enfin, en neuf saisons, un intérêt amoureux. Dommage que cela soit un brin similaire à celle qu’il a eu avec Laila dans la saison 6. Mais seulement deux intérêts amoureux en neuf ans c’est assez bizarre compte tenu du fait que Chicago P.D aime justement développer la vie personnelle de ses personnages. Rien ne peut fonctionner dans une relation lorsque celle-ci est basée sur un mensonge. Avec tous les évènements qui se déroulent dans cet épisode, Atwater ne pouvait pas trouver l’amour et finir d’eau fraiche. C’était trop beau pour être vrai. Après tout nous sommes dans Chicago P.D et la série ne lésine jamais sur les drames pour chacun de ses personnages. Cette saison semble d’ailleurs vouloir donner à chacun quelque chose de déprimant.
Dans un épisode centré sur Kevin, il faut bien Ruzek. La relation d’ami entre ces deux personnages est suffisamment forte pour donner aux téléspectateurs de quoi s’accrocher. Je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à un tel épisode pour Kevin en ce début de saison mais je suis ravis de voir que les scénaristes sont toujours inspirés quand ils se concentrent sur lui.
Note : 7/10. En bref, Atwater reste un personnage fort et clé de Chicago P.D.