Derrière ce titre qui « spoile » la fin du célèbre roman d’Antoine de Saint-Exupéry, Michel Bussi s’attaque à un monument de la littérature. Avec une publication en 318 langues, « Le Petit Prince » est en effet le livre le plus traduit dans le monde après la Bible et le livre de chevet de l’auteur des « Nymphéas noirs » depuis l’adolescence. Après avoir multiplié les clins d’œil à l’ouvrage au fil de ses romans et accumulé un paquet de documentation sur cette œuvre qui fête ses 75 ans, Michel Bussi décide non seulement de mener l’enquête sur la mort du Petit Prince, mais également d’élucider la mort de son créateur, mystérieusement disparu à bord de son avion le 31 juillet 1944, lors d’une mission de reconnaissance dans la Méditerranée.
Pour mener à bien cette contre-enquête, Michel Bussi donne vie à Andie et Neven, deux détectives qui partent à la recherche des membres du club 612, rassemblant les 6 plus grands fans du conte. De New-York à l’Arabie Saoudite, en passant par le Salvador, le duo se lance dans un jeu de piste, rassemblant les différents points de vue, passant en revue les hypothèses et essayant de lire entre les lignes de l’ouvrage afin d’y dénicher la clé qui permettra de résoudre cette double enquête.
Servi comme une enquête policière philosophique et poétique, « Code 612. Qui a tué le Petit Prince? » est surtout un hommage au Petit Prince, qui invite à redécouvrir ce merveilleux conte tout en cherchant le message qu’Antoine de Saint-Exupéry voulait transmettre.
Si ce roman donne envie de relire « Le Petit Prince », Michel Bussi («
Code 612. Qui a tué le Petit Prince?, Michel Bussi, Presses de la Cité, 240 p., 14,90€
Ils en parlent également : Stelphique, Julie, Culture VSNews
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