Les 4400 : 4.02 La peur au ventre

On entre de plein pied dans la saison avec ce deuxième épisode et finalement c’est comme s’il n’y avait pas de coupure entre la saison 3 et 4. On retrouve exactement les mêmes personnages, les mêmes sensations et j’aime toujours autant cette série.

Le duo Tom/ Diana se reforme assez vite sur un prétexte un peu bidon car si ça tombe on reverra April seulement à la mi saison. En même temps, le départ de Diana en Espagne était tellement n’importe quoi lui aussi que deux idées débiles s’annulent forcément. Les intrigues indépendantes de la saison semblent se construire chaque fois autour d’un être humain ayant pris de la promicine. Un peu comme dans la saison 2 avec systématiquement un 4400 posant problème. On oublie d’ailleurs même totalement les 4400 “ originels ” pour se concentrer sur les humains sous promicine. C’est un peu dommage. L’intrigue est meilleure par rapport à l’épisode précédent. Cette fois, un père a injecté à son fils autiste avec la promicine dans l’espoir qu’il aille mieux. Malheureusement celui ci transmet ses peurs autour de lui ce qui crée inévitablement un problème. L’histoire permet d’étendre le sujet car on peut également se demander jusqu’où les parents d’enfants malades sont capables d’aller pour les sauver. Et visiblement, tout est permis dans ces cas là car la série cautionne les actes du père en disant que ça valait le coup. Le fils a passé des années dans sa prison “ psychique ”, le père peut donc bien reprendre ce fardeau en allant dans une prison bien réelle pour avoir utilisé la substance interdite afin d’offrir une vie normale à son enfant.

Un autre à se poser des questions sur la promicine, c’est Danny, le jeune frère de Shawn. Je l’avais à peine reconnu tellement il a changé et grandi depuis Boston public. Tentera il ou pas l’expérience ? Selon moi, cela semble évident. De plus ça serait bien s’il meurt car cela donnera une raison supplémentaire à Shawn de se battre contre les projets de Jordan. Il y aurait de la culpabilité,… ça pourrait être intéressant comme histoire.

Je suis plutôt content car j’avais compris que Cassie était le pouvoir de Kyle avant la révélation finale. Je me demande bien à quoi elle va pouvoir servir. Elle lui sert de guide ou je ne sais quoi pour le moment, mais j’aime assez bien cette idée. L’aspect dédoublement de personnalité si on peut dire est beaucoup mieux utilisé par rapport à Heroes, mais cela n’était pas bien difficile. Toute cette histoire au sujet de la secte de la lumière blanche est très mystérieuse et renforce l’aspect mystique de la mythologie de la série. Par contre pourquoi Kyle se balade torse nu en sortant de la salle de bains ? ça n’a aucun intérêt et on sent vraiment que la série essaye un maximum de retenir les téléspectateurs et téléspectatrices les plus jeunes devant la télé. Les deux premières intrigues indépendantes sont au sujet d’enfants/ ados, de quoi attirer l’attention d’un public plus jeune car on sait qu’ils sont plus sensibles à l’identification vis à vis des personnages.

Bilan : Même sans la présence de Jordan, j’ai préféré cet épisode au season premiere qui était également très bon. Peut être car on s’intéresse davantage à Kyle qui est l’un de mes personnages préférés de la série. On lance de nouveaux mystères mais les objectifs de cette dernière saison ne sont pas encore très clairs. L’important est surtout de passer un bon moment et à ce niveau là cet épisode y arrive parfaitement avec un bon dosage entre intrigue du jour et les intrigues de toujours. Oui, c’était pour la rime cette petite phrase. Fallait bien trouver de quoi conclure.

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