Au sommet de la montagne je lève la main,
j’emplis d’étoiles ma musette.
Je suis au centre de la nuit silencieuse,
seule la lumière de mon vélo garde un reste de chaleur.
Qu’elle est faible, cette chaleur,
et vaste le froid qui traverse
les longues herbes mortes de l’an passé !
Toujours le ronron de ma dynamo sur la roue
fait vraiment hivernal.
Bien des longues nuits il m’a suivi
jusqu’en haut d’une longue côte, le clair de lune blanc
se déversant sur nous, blanc comme l’écume de la mer.
Ah ! cette mer, dont l’énorme rugissement
sort de l’énorme nuit
et qui se cabre sur les rochers noirs en contrebas.
Qu’elle est petite, la lumière de mon vélo,
et minuscule mon âme !
Tatamkhulu Afrika
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