Si le golf devenait la golf ? C’est vrai dans la recherche des origines du mot, on nous sort un vieux terme de derrière les fagots comme kolf mais on a vu la chole, l’ancêtre du maillet. Ce sport pourrait être la golf. Certes quand on parle d’une golf, on va penser plus à la voiture qu’au jeu mais à part nous les Français qui compliquont l’existence en appellant une machine motorisée à 4 roues une voiture au genre féminin, on pourrait évoluer le langage est donné au golf des lettres féminines. Au moins les allemands ont mit l’auto au genre neutre. Ils ont compris que la machine n’était qu’un tas de ferrailles. Le golf est également de genre neutre. Ils sont bons ces allemands !! Pourquoi cet élan de féminisme d’un seul coup ?
Sincèrement quand on voit les prouesses de l’Evian Masters, on peut voir les prémices d’une révolution. Helen Alfredson gagne le 1er Evian et 15 ans plus tard à 43 ans, elle remet ça et signe même le 2ème jour le score record. Même Greg Norman, marié, gonflé à bloc par l’amour ou autres hormones, n’a pas réussi à faire mieux. En plus à la deuxième place, la petite coréenne Choi a 21 ans et Angela Park à la 3eme place a 20 ans. Moi je vois bien le style de pub de Femme Actuelle où toutes les femmes de 20 à 70 ans se lèvent et marchent sur les greens. Les femmes sont là, on montre la voie, jouons au golf ! Un fait est masculin, l’histoire est féminin. Un exploit est au genre masculin mais une légende est au genre féminin. Sincèrement, vous préfé rez faire un exploit ou devenir une légende ? Voilà vous avez compris l’essentiel de la grammaire française. Laissons aux golfeuses l’art de revendiquer le genre féminin pour la victoire, la témérité, la patience, l’humilité, la joie, la qualité et la magnificence. On laissera aux hommes le triomphe pour qu’ils jouent le César des greens, le match pour qu’ils se mesurent et le score pour qu’ils paradent avec « c’est moi qui l’ai fait ». L’essentiel est féminin, prenez la bière et essayez depuis la Cervoise de lui faire changer de sexe, le houblon y perdra son latin. La golfeuse peut être une légende. Après Annika Sorrenstam avec sa décennie de victoires, on a Helen Alfredson qui prouve que même après 40 ans, on peut rester au meilleur de sa forme.