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Cette tendance en forte accélération intègre notamment un volet centré sur le digital. En ce sens, la notion de recyclage et d’utilisation vertueuse des équipements numériques est clairement exposée. De fait, de nouvelles formes de gouvernance émergent pour gérer les flottes des équipements. Pour autant, lancer un tel projet ne peut s’improviser et nécessite de s’appuyer sur une approche structurée. Cette démarche doit être mise en œuvre très en amont et plus exactement avant de réaliser ses achats. En effet, seule une approche de bout en bout permettra de gérer ses équipements de manière optimisée.
Dans un premier temps, il est tout d’abord utile d’évaluer les besoins précis des équipes et de définir une durée d’utilisation optimum des équipements. Cette première phase est fondamentale pour dessiner les contours de son projet. L’entreprise pourra d’ailleurs à ce moment se poser la question d’acquérir du matériel neuf ou reconditionné en fonction des besoins remontés et des performances des équipements souhaités.
Il faut ensuite faire évoluer les mentalités en positionnant la réparation des devices comme une approche à privilégier plutôt que de simplement changer ses mobiles pour une simple problématique d’écran cassé. Cette prise de conscience permet alors de réduire très drastiquement son impact carbone et d’éviter de changer trop rapidement et inutilement de mobile (notamment si ce dernier est encore récent et peut continuer de répondre aux attentes de ses utilisateurs).
Enfin, lors du remplacement des devices, il sera alors nécessaire de prendre les bonnes orientations pour s’assurer que les portables soient repris pour être recyclés de manière responsable ou reconditionnés pour être réintroduits sur le marché, notamment au niveau des pays émergents. À travers ces différents éléments, les entreprises pourront ainsi donner un vrai sens à leur politique de RSE en agissant efficacement sur le volet de la gestion de la fin de vie de leurs équipements. Lorsque l’on connait l’importance de ce sujet en matière d’écologie, il est donc urgent que chaque entreprise s’inscrive dans cette dynamique vertueuse.
A propos de l'auteur : Gilles Mezari est CEO de TAAS.