Compte tenu du statut sacré accordé aux animaux de compagnie et en particulier aux chiens, la suite logique de l’attachement qu’ont les propriétaires d'animaux de compagnie qui croient en Dieu pourrait ressembler à cela : « Mon adorable petite Fifi me rejoindra-t-elle dans l'au-delà ? »
Comme le disent souvent les cyniques : « Voici là un bonne question ! » Quant à moi, ma réponse est un peu plus nuancée et inclut des questions pragmatiques comme « Qui va ramasser les crottes au paradis ? » ou encore « Va-t-on me laisser amener mon pit-bull agressif là-haut ? »
En plus, je ne parle même pas d'animaux de compagnie « exotiques » comme les pythons ou les tigres.
En supposant que nous soyons tous d'accord pour dire qu'il existe une sorte d'au-delà (une étape déjà énorme en soi), mon attention reste obstinément bloquée sur l'espace disponible pour accueillir toute cette création au sein d’un autre plan cosmique, et ne semble pas tout à fait se justifier selon ma compréhension humaine d’espace et de mesure, sans parler du fait que, sauf pour les chats, je ne suis pas un fanatique des animaux de compagnie.
En conséquence, je m'en tiendrai à ce que le paradis reste sans animaux et je suggérerais aux humains qui s’y rendent de faire le plein de photos et de vidéos rappelant à leur bon souvenirs ces petits amis à fourrure adorés !