les sombres anfractuosités des rochers,
sous des ombres gigantesques
brillent par milliers les yeux de la vie,
or inestimable,
silencieuse mer stellaire.
Sans voix, ils restent immobiles
à travers les brèches des ténèbres,
dans leur silence de miel,
la muette fougue de l’émerveillement,
car au fond d’eux se sont arrêtés
le Grand Infini,
le Vaste Monde.
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Olga Votsi (1922-1998) – L’escalier (Poèmes métaphysiques) (Le Taillis Pré, 2018) – Traduit du grec moderne par Bernard Grasset.