Ma faim est infinie et mes mains toujours vides.
La nuit le long des rues de la ville je porte la lune sur le bout des doigts
et abandonne ma tristesse sous les fenêtres des femmes perdues.
Je donnerais tout mais je n’ai rien.
Ma faim est infinie et mes mains toujours vides.
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Rade Drainac (1899-1943) – Traduit du serbe par Boris Lazić.