À la suite des propos non démentis que plusieurs sources françaises ont attribués nommément au président de la République française, l’Algérie exprime son rejet catégorique de l’ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures que constituent lesdits propos.
Les propos d'Emmanuel Macron ne sont pas nouveaux. Ils étaient annoncés par le professeur italien Adriano Segatori en 2017 après la visite d'Emmanuel Macron en Algérie. Segatori est un psychiatre. Il a publié une vidéo sur Emmanuel Macron, intitulée "Pourquoi Macron est dangereux? L'analyse d'un psychiatre". Segatori nous explique "L’analyse que j’ai faite sur Emmanuel Macron provient à la fois des images que j’ai en ma possession et de la biographie que le candidat revendique. Le jeune Emmanuel Macron a subi à l’âge de 15 ans une grave agression sexuelle de la part de Brigitte Trogneux son professeur qui à l’époque avait 39 ans".
Tous les Algériens savent que pendant le règne de Bouteflika, la France a obtenu par le vent ce qu’elle n’a pas pu arracher par les armes durant notre révolution. De braves hommes ont libéré l’Algérie par les armes et le sang. Aujourd’hui, les traîtres veulent la vendre pour une poignée d'euros, contre une résidence ou un visa touristique de la honte en France.
Le peuple en a gros sur la patate! La légende où la France proposait à nos responsables des vessies pour des lanternes, n’est plus valable aujourd’hui. Cette légende raconte qu’autrefois en France les vessies de porc étaient séchées pour servir de récipients. Grâce à la finesse de leur paroi qui laissait passer la lumière d’une bougie, les Français de l’époque les transformaient en lanternes. Chez les Belges, dans l’expression "prendre des vessies pour des lanternes", le mot lanterne signifierait des "absurdités", des "balivernes". La vessie ferait alors référence à l’air ou au vent. Selon le sens de ces mots, cela voudrait donc dire "vendre du vent". L’histoire nous fait la leçon. Rappelons les paroles de Ali Haddad: la venue de Macron en Algérie aujourd’hui en tant que candidat à la présidentielle française marque son intérêt pour le partenariat et le développement des relations bilatérales entre nos deux pays et renforce ce partenariat entre les entreprises françaises et algériennes.
Lors de sa première visite en Algérie, Emmanuel Macron n’était que candidat à l'élection présidentielle. A l’époque, certains internautes pensaient que le jeune Emmanuel Macron est venu en Algérie faire l’aumône pour favoriser sa campagne électorale. Il voulait mener une bonne campagne électorale avec l’argent de l’oligarchie qui contrôlait la politique du pays. Il est venu "vendre son vent".
Son passage sur la chaîne Chourouk News confirme ce que je dis. Emmanuel Macron est venu en Algérie voir ses copains Ali Haddad, Bouchouareb, Benghabrit et d’autres. Ce que je dis là n’est pas un propos mensonger. Je reprends ses dires.
Le journaliste Khaled Drareni avait demandé à Emmanuel Macron s’il voulait faire un axe Paris-Alger similaire à l’axe Paris-Berlin. Emmanuel Macron répond "Oui, je veux renforcer le partenariat économique. Nos entrepreneurs ont beaucoup de choses à dire et à faire ensemble. Nous devons aider l’Algérie à diversifier son économie. Nous devons aider l’Algérie à former ses élites et les faire travailler en Algérie. Nous voulons stabiliser le Maghreb. L’Algérie est un point d'entrée vers l’Afrique. Je crois que la France doit repenser sa stratégie et ses relations avec l’Afrique. La France doit faire respirer l’Afrique par de nouvelles infrastructures sur le plan routier et autoroutier de transport vertical et transversal par de nouvelles structures énergétiques".
Khaled Drareni demande à Macron s’il a une formule magique pour la relation Alger Paris. Macron répond "Il n’y a pas de formule magique. Il y a deux façons de faire. La première consiste à avoir une politique très propre, dense et forte à l’égard de notre passé. Nous avons des mémoires concurrentes".
La mémoire des Algériens qui vivent en Algérie n’est pas celle que possèdent ceux qui vivent en France, les rapatriés ou les harkis. Nous avons ces mémoires mélangées qui font la communauté franco-algérienne ou d’origine algérienne en France. Il faut regarder cette mémoire mélangée dans sa complexité. Des crimes contre l'humanité, des barbaries et des atrocités ont été commis.
Il faut réparer ça et c’est ce travail que je vais faire en tant que président. Il ajoute, j’ai toujours condamné la colonisation comme acte de barbarie. La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime contre l’humanité. C’est une vraie barbarie, elle fait partie d’un passé que nous devons regarder en face en présentant nos excuses à l’égard de ces blessures que nous avons commises. Mais, il ne faut pas balayer ce passé. La France a installé les droits de l’homme en Algérie, seulement a oublié de les lire. Aujourd’hui Emmanuel Macron change de peau comme un serpent. Il délire et se contredit. Jeudi 30 septembre, le Président de la République française, dialogue pendant deux heures avec dix-huit jeunes gens – Français d’origine algérienne, binationaux et pour certains Algériens – pour échanger "librement" des idées sur le conflit franco-algérien. Avec un objectif : apaiser "la blessure mémorielle". Dans son discours de désespoir, il dévoile son opportunisme et il affirme que le système politico-militaire s’est construit sur cette rente mémorielle. Une histoire officielle totalement réécrite et ne s’appuyant pas sur des vérités mais sur un discours qui, il faut bien le dire, repose sur une haine de la France.
La nation algérienne post-1962 s’est construite sur une rente mémorielle et qui dit: Tout le problème c’est la France. On voit que le système algérien est fatigué, le Hirak l’a fragilisé. J’ai un bon dialogue avec le président Tebboune, mais je vois qu’il est pris dans un système qui est très dur.
Le président de la République française prétend que parmi ces jeunes, il y en avait dont les grands-parents avaient été combattants du Front de libération nationale (FLN). Peut-être faisait-il allusion aux fils de Amar Saïdani ou Ould Abbes. Il nous informe qu’un de ces jeunes est l’arrière-petit-fils du général Salan, ancien chef de l’Organisation de l’armée secrète (OAS). En faisant ainsi, Macron veut crédibiliser l’organisation criminelle l’OAS et, en faire une organisation humanitaire de bienfaisance. N’est-ce pas là un vrai délire politique? Le président de la République montre son opportunisme à quelques mois des présidentielles en France. Nouria Benghabrit a toujours nié le rôle des Français dans sa réforme de l’éducation. Elle a toujours affirmé que son projet de réforme était 100% algérien. Najat Vallaud-Belkacem a révélé que son ministère intervenait dans la formation des instituteurs algériens et surtout dans le contenu des matières pédagogiques. Benghabrit n’est plus ministre de l'Education et ses réformes sont passées à la trappe. Une autre raison qui explique pourquoi Emmanuel Macron a une dent contre mon pays. Les ministres aiment jouer de la musique. Emmanuel Macron avait 39 ans quand il a visité l’Algérie et Bouchouareb avait 64 ans. 25 ans d’écart entre eux. Macron est diplômé de Sciences Politiques Paris et financier. Bouchouareb est dentiste. Macron aime la musique et son instrument préféré est le piano. Bouchouareb aime la musique comme Macron. Son instrument préféré est la guitare électrique. Bouchouareb faisait partie d’un groupe de rock en tant que bassiste en France. La guitare électrique a un environnement un peu spécial : le bruit, l’agitation et les stupéfiants. La différence entre ces deux hommes politiques est perceptible.
A cette époque, Macron pensait que la France était en train de s'asphyxier dans ses habitudes, ses rentes, des corporatismes et finalement un conservatisme de droite comme de gauche qui ne mène nulle part. Bouchouareb n’avait pas de projet de société. Il savait arracher les dents. Bouchouareb avait un projet destructeur. Il voulait arracher les canines du pays.
Symboliquement, les canines séparent l’extérieur de l’intérieur. Elles sont les gardiennes de notre territoire. On “montre les crocs” pour se défendre et montrer sa volonté. Elles sont l’âme de notre force! Notre armée symbolise nos canines. Elle est l’âme de notre existence. Emmanuel Macron voulait nous industrialiser par la voie de la France en utilisant Bouchouareb comme mulet. Le projet automobile Renault a échoué. L’oligarchie est en prison.
Le président de l'Association d'amitié Chine-Algérie, relève que les relations algéro-chinoises sont un modèle exemplaire de coopération internationale dans le cadre de l'initiative chinoise, "la Nouvelle route de la soie". Le port de Cherchell est sur cette route. Ces raisons expliquent pourquoi Emmanuel Macron a une dent contre mon pays dans le langage des dentistes comme Bouchouareb. Le temps où le président se soignait dans un hôpital militaire français ne reviendra plus. Les soins de Tebboune en Allemagne sont une autre cause.
Il est clair que les maîtres français ont compris que les responsables actuels de l’Algérie n’ont rien à voir avec leurs prédécesseurs. Le peuple algérien n’attend d’Emmanuel Macron ni coquelicot ni délivrance. Il le refuse comme avocat des opprimés. En revanche, le peuple algérien demande au peuple français le respect et la fraternité mutuelle.
Dernier week-end des vacances. C’est la rentrée et nous nous l’affrontons tous en traînant nos galoches, ne sachant pas trop de quoi elle sera faite. Il y a un an, nous avions encore l’espoir que les problèmes et autres difficultés liés au Covid-19...