L'Angleterre fait un virage à 180 degrés. L'ultralibéralisme, la loi du marché, le Thatchérisme et le Blairisme, c'est fini. Boris Johnson veut que son pays tire le meilleur de ses citoyens et de ses ressources. Productivité, haute qualifications, hauts salaires. Il siphonne les voix de la gauche. Et il prend l'entreprise à son propre jeu : sera-t-elle capable d'innover ? De justifier ses prétentions au génie entrepreneurial, qu'elle rémunère déjà si généreusement ?
Sans Brexit, ce changement n'était probablement pas possible. Il faut savoir brûler ses vaisseaux ? Surtout quand ils sont pourris ? Car le pays semble dans un fichu état.
Maintenant, Boris Johnson est face à son destin. Celui de Churchill ? Saura-t-il provoquer un réflexe salvateur chez un peuple qui s'enfonce depuis, peut-être, l'ère victorienne ?
(Mais nous n'avons probablement rien à lui envier...)