Le lundi est une journée de camion. Toute entière. Nous partons à 10h. Il s’agit de traverser la France d’ouest en est. Petite frayeur, un coup de fil aux Orres nous informe qu’il manque du backline ( presque TOUT le backline, pour être précis). Pendant quelques minutes, le spectre d’un retour à Paris dans la journée passe. Finalement, tout va bien, il y aura tout, pas de changement de programme. Nous passons près de Toulouse, Marseille pour rejoindre finalement les Alpes du Sud. Notre escale gastronomique se fera à Castelnaudary, la ville du cassoulet, comme la dernière fois. On a nos petites adresses. Cette fois on mange en face de notre précédent restaurant. On aime l’aventure, le changement. Croot enchaîne la route du début a la fin. Big Up. Nous arrivons aux Orres à 20 h ( !).
Je me lève à 12h20. Ca s’appelle récupérer. On a rendez vous à 12h30. Il s’agit de faire des activités cet après midi, avant la balance de 17h. Paintball, Quad, rando, vélo, cheval, piscine… Il y a l’embarras du choix. Mais, avant toute chose, manger. Le temps de décider, de bouger, nous sommes assis au resto à 13h30. L’accueil est fort sympathique, nous sommes servi par un marseillais de patron très cordial. Mais le service est très long, on sort de table à 15h30. Pfff, l’après midi est déjà bien avancée et on a rien fait. Le paintball, c’est mort. Certains vont piquer une tête tandis que Janice et moi prenons le télésiège jusqu’en haut pour prendre un bon bol d’air de montagne. Nous montons à 2500m. La vue est superbe, le temps aussi. A cette altitude, il fait froid. Nous descendons à pied du
Thibz et Bertrand prennent un train très tôt le lendemain, et se font dropper a la gare par notre « accompagnatrice », qui fait un peu la gueule. Nous ne partons pas très tard non plus, nous voulons éviter le départ de la caravane du tour. Y a un sacré paquet de bagnoles et véhicules chelous décorés aux marques les plus nulles, de la façon la plus voyante possible. Ca donne l’impression d’un défilé du beauf. Pas question de se retrouver dans des embouteillages sur les routes de montagnes.
Tour de France 2008 !!!!
Les Champions.
On décolle à 7h, juste entre le camion/bar panach’ et les Pick up « le faillitaire ». On aura évité le gros du bordel. On est content. Route ensoleillée et longue jusqu'à paris….