Le dossier du Midi Libre, publié le mardi 5 octobre, révèle que dans le département de l’Hérault, la mobilisation des acteurs du logement social n’arrive pas à réduire la tension sur le parc.
La flambée des prix du foncier, normé par les spéculations foncières et immobilières, en est une des causes, ce n’est pas la seule. La volonté politique de répondre aux besoins, à l’échelle des collectivités, en est une autre.
Mais le désengagement de l’Etat, qui réduit ses financements aux bailleurs sociaux et aux collectivités, constitue le frein principal. Le gouvernement fixe des objectifs mais ne donne pas les moyens de les atteindre.
Dans ce contexte, avec une moyenne départementale de 7,2 (ratio entre le nombre de demandes et les attributions), c’est à Sète, et sur le territoire de l’agglo pôle, que la tension est la plus élevée avec 9,3.
Tous les programmes engagés (boulevard de Verdun, Carmel, entée Ouest et entrée Est, etc…) montrent que la priorité accordée à Sète aux logements de standing et aux résidences secondaires liées au tourisme, avec un foncier de plus en plus cher normé par la spéculation, explique cela.
Section PCF de Sète