Après plus de quatre ans d’enquêtes et des contre enquêtes, les juges qui en ont la charge ont la conviction, selon les informations communiquées à l’avocat des parties civiles, que la cause hautement probable du naufrage est celle d’une croche avec un sous-marin et non pas un accident de pêche comme l’affirme le Bureau d’enquête accidents mer.
Ils s’appuient sur le rapport d’un officier sous-marinier à la retraite, qui désigne comme responsable de la croche un sous-marin nucléaire d’attaque, ce qui limite le nombre de flottes pouvant être impliquées à celles de quatre pays, Etats-Unis, Russie, Grande Bretagne et France.
Les juges déposeront leur rapport en considérant qu’ils sont allés au bout de leur instruction parce qu’il est pratiquement impossible de lancer des commissions rogatoires internationales et d’obtenir de la France des renseignements sur la position de ses sous-marins nucléaires, mais il restera loisible aux parties civiles de demander de nouveaux actes d’instruction.