Our Kind of People // Saison 1. Episode 3. Hot Links & Red Drinks.
Our Kind of People a tout un tas d’ingrédients que l’on ne peut qu’apprécier mais je dois avouer qu’elle a encore du mal à trouver sa propre voix. Les intrigues ont toutes quelque chose à raconter qui peut devenir palpitant mais jusqu’à présent, plus Our Kind of People avance et plus elle me fait penser à Dynasty nouvelle génération. Sauf que ce n’est pas forcément une qualité. Tout commence avec Nikki qui s’est battue avec une fille à l’école car elle se moquait de la couleur de peau de sa grand mère. Lorsque Nikki entend par la suite trois ados se moquer d’elle alors Our Kind of People démarre une intrigue de série pour ados. Sur le papier c’est sympathique car cela permet de parler de sujets que la série aime exploiter mais à l’écran c’est un peu trop superficiel à mes yeux. Nikki a du potentiel mais elle n’est pas suffisamment bien utilisée. L’arrivée de Morris Chestnut sous les traits du businessman Raymond Dupont (quel nom inventif digne d’un soap de l’après-midi) est probablement ce qui arrive de mieux dans cet épisode.
Dans le second épisode, Our Kind of People continuait de nous révéler qu’il y avait des secrets et des retournements de situation à venir. Si cet épisode suit plus ou moins le schéma déjà introduit dans les deux premiers épisodes, son élément le plus intéressant reste sa fin. La crise de nerf de la mère, la présence de Morris Chestnut et la bataille pour avoir le contrôle de tout un empire, cela donne envie de revenir mais ce n’est pas suffisant. J’ai comme l’impression que Our Kind of People commence déjà à laisser retomber la pression et fait les choses de façon lancinante. Le principe de base de la série est plaisant mais l’exécution laisse à désirer. J’ai l’impression que les scénaristes ont du mal à trouver un bon équilibre entre toutes les intrigues. Elles sont nombreuses j’en conviens mais justement on ne s’attache à rien du tout pour le moment.
Nikki part en sucette alors que Angela veut faire d’elle le nouveau visage d’Eve’s Crown. Raymond se retrouve à contrôler Teddy sur des histoires de gros sous un brin ennuyeux. Fort heureusement qu’il y a Morris Chestnut dans cette histoire. Sans lui ce serait encore moins palpitant que ça l’est pour le moment. Le passé de Piggy est quant à lui curieux. J’ai envie d’en découvrir plus sur tout le monde mais Our Kind of People ne fait pas forcément grand chose pour rendre le tout plus efficace.
Note : 4.5/10. En bref, Our Kind of People dévoile ses faiblesses dans des intrigues qui manquent de mordant.
Prochainement en France