Plus le temps passe, moins la réforme du scrutin régional paraît pratiquement possible.
Le Président voudrait une réforme du scrutin qui porte une réforme des institutions locales mettant un terme à des chevauchements excessifs, onéreux, déresponsabilisant.
Mais les contraintes juridiques et calendaires sont telles qu'il est possible de douter de la faisabilité de la réforme.
La réforme institutionnelle a été un coup de semonce. Ces débats laissent les Français indifférents. C'est une perte d'énergie dans les circonstances actuelles marquées par l'inquiétude économique.
Dans ces conditions, le statu quo pourrait bien demeurer.