Quand les historiens se mêlent d’histoires drôles : la plus vieille plaisanterie jamais découverte remonte à l’an 1900 avant Jésus-Christ et montre que l’humour scatologique était déjà en vogue chez les Sumériens.
L’inscription, laissée par ce peuple qui vivait dans ce qui est aujourd’hui le sud de l’Irak, signifie une fois traduite : “Une chose qui n’est jamais arrivée depuis des temps immémoriaux : une jeune femme s’est retenue de péter (sic) sur les genoux de son mari.”
Cette réplique occupe la première place du classement des dix plaisanteries les plus anciennes, publié jeudi par l’Université de Wolverhampton, en Angleterre.
En deuxième place, une histoire drôle datant de 1600 avant notre ère évoque le pharaon Snofru. “Comment divertir un pharaon qui s’ennuie ? Tu fais voguer sur le Nil un bateau ayant pour toute cargaison des jeunes femmes simplement vêtues de filets de pêche et tu presses le pharaon d’aller à la pêche.”
Le plus ancien gag britannique remonte au Xe siècle et révèle le côté paillard des Anglo-Saxons : “Qu’est-ce qui pend sur la cuisse d’un homme et aime à pénétrer dans un trou dans lequel il a l’habitude de pénétrer ? Réponse : une clé.”
“Les plaisanteries ont varié au cours des siècles, certaines prenant la forme de devinettes, d’autres de mots d’esprit ou d’énigmes”, explique Paul McDonald, auteur de ce travail universitaire et maître de conférence. “Leur point commun, néanmoins, est une volonté de transgresser les tabous et un certain degré de rébellion”.