L’angoisse glissée entre tes doigts
Celle qui déclenche Le geste
Aligne les mots
Dans un ordre préexistant
à ta naissance
Où tous les soleils te reconnaissent
Sans elle
C’est la sensation d’une faim démoniaque
Et ces perceptions glauques
Durant cette nuit définitive
Mais comment renouer avec la Muse ?
Regagner ce territoire solaire
Entre ton carnet vide et ce cendrier plein de poèmes
***