I – ce sacré 19e siècle

Je vous propose une série d’articles, accompagnés de vidéos, consacrée au XIXe siècle.

Le XIXe siècle est celui des grandes utopies, des grandes déceptions, des grandes aliénations humaines. Il est également le siècle des grandes transitions puisque nous passons d’un monde féodal vers un monde industriel.

L’une des grandes caractéristiques du monde féodal est qu’il est basé sur les traditions, sur une notion du temps très lente. La féodalité n’aimait pas le changement et le temps avait une autre dimension. Avec l’émergence de la bourgeoisie, puis de l’industrie, le monde entre pour la première fois dans un cycle d’accélération que ne connaissait pas le siècle passé. Durant ce siècle, il se fera, en quelques décennies, plus de progrès que durant les époques passées.

Plus qu’un siècle correspondant au calendrier, je vous propose de le commencer aux alentours de 1830 pour le terminer avant la Première Guerre mondiale. La date de 1830 est choisie de façon arbitraire, toutefois elle correspond à la première démonstration du télégraphe électrique en Russie. L’Europe pénètre progressivement dans le monde des communications rapides.

Si on observe la littérature de l’époque, on constate qu’elle porte en elle quelques témoignages sur la condition humaine, mais également sur les progrès techniques. Balzac et Victor Hugo pour le côté humain, Jules Verne les progrès scientifiques.

Parmi les grandes utopies, on peut citer celle du socialisme à laquelle on peut rapprocher le communisme, et dans une certaine mesure les idées anarchistes.

On pensait sincèrement que grâce au socialisme et au communisme, les humains connaîtront un monde nouveau sans injustice, sans oppresseur, un monde heureux. Nous le savons parfaitement, cela n’est jamais survenu.

Parallèlement, grâce aux progrès techniques, on pensait que l’homme connaîtrait une certaine facilité de vie, une diminution de la charge de travail. On imaginait un monde où la technique serait au service de l’homme. À titre d’exemple, on pensait que l’apport du train, combiné à l’apport de l’électricité et des communications électriques rapprocherait les villes et permettrait une décentralisation. C’est le contraire qui s’est produit, puisque, on a vu émerger de grandes métropoles. L’amère conclusion est que cette utopie ne s’est pas réalisée également.

À l’opposé des penseurs du socialisme, il y avait les penseurs du libéralisme. Avec les grandes théories du libéralisme on pensait qu’en laissant les industriels entreprendre sans restriction aucune, la richesse se trouverait partagée par une sorte de main invisible. Malheureusement, cette belle utopie s’est soldée par des conditions de travail extraordinairement pénibles. Les gens travaillaient dans des usines insalubres, sans protection de sécurité. Les ouvriers présentaient des accidents du travail tels que des amputations et mouraient très jeunes. Sans parler du travail des enfants.

Finalement, ce sacré XIXe siècle finira dans l’apothéose avec ces morbides guerres des tranchées.

Le XIXe siècle est le siècle de toutes les désillusions, de tous les rendez-vous ratés, de toutes les aberrations humaines.

Vous pouvez visionner ma vidéo sur ce sujet.

Vous pouvez demain être intéressé par mes vidéos antérieures :

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Ma playlist sur Karl Marx :

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Ma playlist sur Jean-Jacques Rousseau :

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Ma playlist sur Lao Tseu :

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