L'organisation Teach Children International a dénoncé, mercredi devant la 4 ème Commission de l'Assemblée générale de l'ONU à New-York, par la voix de sa présidente, Nancy Huff, contre l'enrôlement "actif" des enfants soldats par les milices armées du polisario dans les camps de Tindouf au Sud-ouest de l'Algérie.
Ces camps, a-t-elle soutenu, sont devenus l'épicentre des enfants soldats, représentant ainsi "l'une des concentrations les plus larges" pour le recrutement d'enfants à des fins militaires dans toute l'Afrique.
Rappelant que les militants des droits de l'homme n'ont eu de cesse de dénoncer ces exactions, la présidente de l'organisation Teach Children International s'est interrogée devant l'assistance comment des "dirigeants" qui prétendent placer l'intérêt des populations au cœur de leurs préoccupations peuvent-ils s'adonner à de telles exactions contre des enfants et priver ces populations de leurs droits les plus basiques ?".
Mme Nancy Huff a dénoncé à la même occasion, le détournement à grande échelle de l'aide internationale humanitaire destinée aux habitants des camps de Tindouf par la direction du groupe séparatiste, citant dans ce contexte le rapport de l'Office européen de lutte anti-fraude (OLAF) publié en 2015.
La pétitionnaire américaine a, par ailleurs, souligné que l'initiative marocaine, qualifiée de sérieuse et crédible dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, permet un règlement pacifique à un conflit qui n'a que trop duré.
Des photos et des vidéos relayées sur les réseaux sociaux montrent en effet des enfants sahraouis de bas âge vêtus de treillis militaire parfois avec des armes à feu dans les mains en plein entrainement dans les camps de Tindouf.
La direction du polisario a également l'habitude d'envoyer des centaines de ces enfants à l'étranger notamment à Cuba où ils subissent des séances d'endoctrinement et d'apprentissage du maniement des armes de guerre et des techniques de la guérilla, sous la conduite d'instructeurs cubains bien rodés.
Malheureusement les ONG de défense des droits de l'homme et des enfants ferment souvent les eux sur de telles pratiques alors qu'elles font un grand tapage médiatique quand un quelconque séparatiste sahraoui de l'intérieur dans les provinces sud du Maroc se plaint de mauvais traitement.