Avant de disparaître dans le brouillard, Ève se retourna.
Elle leva les yeux et accrocha le regard de Dieu qui comprit à cet instant précis que la fin du monde parfait qu’Il avait imaginé n’était que le commencement d’un autre monde, plus âpre, plus acre, plus chaud, plus froid, plus exposé au gel et aux coups de soleil.
Un monde plus bleu, plus gris aussi, rempli de ses couleurs à elle, qui saurait en faire un monde vivable.
Un monde vivant.