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Ken Dryden, député, avocat, auteur, gardien de but du Canadiens de Montréal de passage au Journal de la Rue et au Café-Graffiti

Publié le 31 juillet 2008 par Raymond Viger

Ken Dryden, député, avocat, auteur, gardien de but du Canadiens de Montréal de passage au Journal de la Rue et au Café-Graffiti

Mercredi le 30 juillet, Ken Dryden, l’homme aux multiples métiers, vient nous rendre visite. M. Dryden commence par se frayer un chemin à travers une quinzain

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e de jeunes en train de faire des dessins sur notre grande table, mais aussi un peu partout à terre. Il nous arrive souvent comme ça de manquer d’espace.

Une visite non officielle et non protocolaire. Une visite comme je les aime. Je suis un homme de terrain. Le protocole et moi, pas sûr que j’ai une grande aisance avec.

Pendant près d’une heure trente, M. Dryden a échangé, questionné et commenté sur notre façon d’intervenir auprès des jeunes et notre vision de la place des   jeunes dans notre société. À la demande de M. Dryden, la rencontre s’est déroulé en français. M. Dryden s’est très bien débrouillé et il mérite des félicitations sur ce point.

Une rencontre très intéressante avec un homme très ouvert d’esprit. M. Dryden nous a raconté ses constats sur une recherche qu’il avait faite auprès des jeunes et des enseignants: l’importance d’être connecté avec un jeune si on veut l’aider à apprendre. WOW! Félicitations M. Dryden. Vous nous enlevez les mots de la bouche.

Quand j’ai fait la présentation de notre philosophie d’intervention auprès des jeunes, je n’avais pas l’impression que je parlais chinois. Les questions de  M. Dryden étaient pertinentes et cohérentes avec ce que je disais.

Je ne connaissais pas la philosophie de vie de M. Dryden avant cette rencontre. Le temps que nous avons passé ensemble m’a permis d’en connaître un peu plus à son sujet et d’apprendre à l’apprécier.

M. Dryden n’aura pas gagné seulement des Coupes Stanley et des trophées Conn Smyth, Calder ou Vézina. Il a aussi gagné ma confiance et mon respect. J’espère le

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voir un jour dans un poste d’autorité dans notre société. Il fait partie de la trempe des adultes significatifs que les jeunes ont besoin pour gagner leur place.

Pour ceux qui lisent ce billet et qui ne me connaissent pas, je suis un critique social vitriolique et qui n’a pas sa langue dans sa poche. J’aime utiliser les bons mots aux bonnes places. Donc la série de compliments que je dirige vers M. Dryden compte en double.

Dans notre organisme, la très grande majorité des employés que nous avons sont des jeunes. Des gens qui n’étaient même pas au monde lorsque M. Ken Dryden était le gardien de but vedette des Canadiens de Montréal. À ma grande surprise, un de nos employés, Martin Wolff, s’est dirigé timidement vers M. Dryden pour lui demander une autographe.

Après la visite de M. Ken Dryden, j’ai su que notre co-directrice, Mme Danielle Simard, n’écoutait les parties du Canadiens de Montréal que lorsque M. Dryden en était le gardien de but. Ce qui prouve que sa motivation n’était pas le hockey. Si je l’avais su avant, j’aurais demandé une autographe à M. Dryden pour Danielle.

En cherchant des photos sur le site de M. Dryden pour agrémenter ce billet, j’ai remarqué une annotation: Add Ken on Facebook. Pour une des très rares fois que je le fais, j’ai demandé à M. Dryden de devenir mon ami sur Facebook.

Finalement, maintenant que M. Dryden nous a montré qu’il parle un très bon français, il peut faire traduire son site Internet en français et rajouter un petit bouton pour les francophones. Surtout sachant que Danielle est unilingue francophone.

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