Wallflower en 2017… Origin en 2019… Dorénavant, il y aura également What We Call Life. Oui, depuis quatre années, j’ai découvert la voix et surtout la musique de Jordan Rakei, et à chaque fois il m’éblouit en me surprenant à nouveau. Pourtant, si son tout nouvel album est une nouvelle fois splendide, j’ai tout d’abord été dérouté, déçu même à la première écoute. Car, encore, je suis toujours trop dans l’ambiance du ou des derniers albums d’un, une artiste ou un groupe.
Né en Nouvelle-Zélande, il a grandit en Australie où sa famille vit toujours avant de venir s’installer en Europe, à Londres, en 2015. Depuis deux ans, il est adepte de la psychologie positive, lui qui pratique depuis longtemps la méditation et la pleine conscience. Il souhaitait utiliser la thérapie pour la découverte de soi.
Aussi retrouve-t-on des thèmes incroyablement personnels et donc intimes sur l’album, que ce soit le divorce de ses parents alors qu’il était encore adolescent (« Family ») ou sa phobie monumentale des oiseaux (« Birds »), en passant par son héritage métissé, son père étant un insulaire du Pacifique alors que sa mère a des origines européennes (« Clouds », qui lui est venu le plus naturellement du monde en pleine naissance du mouvement Black Lives Matter).
Serais-je objectif en vous disant que j’en suis dorénavant à écouter What We Call Life tous les jours ?! À vous de juger…
PS L’artiste visuel canadien et vivant à Los Angeles Justin Tyler Close a créé l’artwork de l’album, notamment ce bel oiseau en plein vol que l’on peut voir au dos de la pochette.
(in Heepro Music, le 06/10/2021)
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Voir aussi :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble