Ordinary Joe // Saison 1. Episode 3. Happy Birthday Jenny.
C’est l’anniversaire de Jenny, personnage qui s’avère être à l’épicentre même de la vie de Joe. De TOUTES les vies de Joe. Mais une fois de plus, la façon dont la série jongle entre les versions de Joe manque cruellement de fluidité et puis faire tout un épisode sur Jenny alors que l’on est seulement au troisième épisode de la saison… est-ce nécessaire ? Après tout, je n’ai pas encore pu m’attacher au héros d’Ordinary Joe et l’on se concentre déjà sur un personnage secondaire. Jenny est un personnage auquel la série ajoute constamment de la complexité sans que cela ne soit réellement palpitant. Jenny est une sacré conne dans la version Rockstar, elle ne sait pas ce qu’elle veut dans la version Infirmier Joe et à la limite la seule version de Jenny que j’apprécie est celle qui est dans la version Policier Joe. Mais même de décrire la façon dont les trois versions de Joe évoluent me donne mal à la tête. Ordinary Joe est bien trop compliquée pour si peu de choses. On sent que le concept se veut complexe dans le but de rivaliser (potentiellement) avec This is Us et devenir ainsi son successeur.
Mais Ordinary Joe est une série bordélique. Elle nous balance tout un tas de trucs en pleine figure sans que l’on ait le temps de s’attacher à qui que ce soit ou à une quelconque intrigue. Si Ordinary Joe cherche clairement à démontrer que malgré tous les choix de vie que Joe a pu faire au fond toutes ses vies se ressemblent un peu, cela n’a aucun sens ni aucun intérêt. Le changement est ce qu’il y a de plus compliqué dans la vie parfois sauf que lorsque Ordinary Joe parle de changement elle ajoute cela à tout un tas de couches déjà bien garnies. A la fin de chaque épisode j’ai mal à la tête. Il faut suivre plein de personnages qui ont le même nom mais qui n’ont pas la même trajectoire de vie suivant ce que Joe a décidé lorsqu’il a été diplômé. J’ai beaucoup d’estime pour James Wolk et ce dernier méritait bien une série dont il pourrait être le héros mais je dois avouer que plus j’avance ici, plus j’ai envie de reculer.
Jenny est en plus de ça certes un personnage important mais ce genre d’épisodes où elle prend autant de temps aurait été plus judicieux une fois attachés à Joe. En dehors du Policier Joe, les autres versions du personnage m’ennuient terriblement. C’est comme si les scénaristes ne savaient pas donner un rythme aux dialogues et aux intrigues tant le concept est bordélique. Pas sûr d’être capable de passer une saison entière sous Doliprane après chaque épisode…
Note : 4.5/10. En bref, Ordinary Joe continue d’être bordélique.
Prochainement en France