Métro

Par Ibars

La vie fourmille davantage sous la surface du sol qu'au-dessus, dit-on. Je veux bien le croire. Les taupes, les marmottes, quantité de vers et d’insectes de toutes sortes logent sous le plancher des vaches et s’y trouvent très bien. Mais depuis la moitié du dix-neuvième siècle environ, l’homme — londonien d’abord puis parisien — a aussi investi cet espace souterrain pour y vivre, pour y circuler et plus seulement pour y reposer d’un éternel sommeil.
Le métro n’est pas pour moi qu’un moyen pratique et rapide pour se déplacer en ville, c’est un lieu à part entière, un lieu de…