L’algue a crié vert-d’eau dans la plaine
où ruissellent les poulpes
L’homme a crié tais-toi
sur sa barque mouillée d’hyacinthes
Adieu
répond la femme à l’algue
sur la plaine
vibrante de cris d’échos de nuit
Et la barque mouillée d’hyacinthes
gémissante au flot noir qui l’emporte là-bas
à la femme répond
toujours
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Maurice Henry (1907-1984) – Cahier de L’Herne n° 10 : Le Grand Jeu (1968)