Bonjour à tous,
L'armoire commence à se vider sérieusement, il va être temps d'aller ravitailler à Bougivival.
Du coup, tranquille ce WE, avec des classiques réconfortants pour ce premier WE d'automne pluvieux et froid.
Gigondas, Guigal 2016 (vidéo 0:40) : Un nez expressif, plutôt fin, de prune, note d'épice, réglisse, pointe garrigue, fond d'amamde et léger cacao. La bouche est corpulente droite, tanins ronds, c'est frais, tendu, structuré, sur la prune, note d'épice, pointe herbe séchée, fond amande. La finale est fraiche, tendue, empreinte un peu saillante, accrocheuse, et persistance intéressante. TB 90 (16) Pas une bouteille extraordinaire, et pas le millésime le plus festif de cette cuvée.
Macon Pierreclos, Guffens Tri de Chavigne 2011 (vidéo 1:40) : Un nez appétant, de fruit blanc, pomme golden, mais des accents de poire aussi, note gourmande de brioche, beurre frais, puis plus amande, sésame et florale aubépine, fond léger fumé, voir tourbé avec sa composante humus, végétale. La bouche est droite, tendue, joli matière ronde qui enrobe, c'est friand, quasiment acidulée, sur la pomme plus granny, note plus grillé, brioche, plus élevage, pointe chèvrefeuille, tarte citron meringuée, citron vert, noisette, fond amande grillé, sésame. La finale est fraiche, voir vive, presque puissante et jolie persistance plus acidulée tarte citron, noisette, amande et grillé/fumé. Excellent 93 (17) et bien dans l'esprit du diner bourgogne 2011 de cette semaine (voir article précédent) qui va mieux au blanc qu'au rouge.
Pommard, Rebourgeon Mure Grands Epenots 2012 (vidéo 4:00) : Un nez séduisant, de framboise, groseille, note épice typé réglisse, évoluant vers un léger mentholé, pointe fraiche ronce, sous-bois, fond noyau d'amande. La bouche est charpentée, assez droite, fraiche, tanins un poil fermes, c'est carré, un peu moins soyeux et délicat que d'habitude, sur la framboise la groseille, note fraiche végétale ronce, sous-bois, pointe épice réglisse, fond noyau, amande. La finale est fraiche, tendue, voir vive, et jolie persistance de framboise mais surtout groseille, note végétale, ronce, pointe épice et fond noyau et amande. Excellent 93 (17) mais pas le meilleur millésime :-) de cette cuvée a date (a attendre, peut-être)
Riesling, Paul Ginglinger Eichberg 2012 (vidéo 7:30) : Un nez expressif, grande élégance, de reine claude, note d'agrume friande, de mandarine, de fleur d'oranger, pointe presque pate d'amande, sur un fond terpénique, cire d'abeille avec un léger tourbé. La bouche est ample à l'attaque, joli matière ronde, dense, précise, puis ça se tend, c'est frais, mais bien enrobé de cette matière soyeuse, sur la prune, la reine-claude, note d'agrume plus citronnée mais toujours une pointe d'orange, mandarine, sur un fond terpénique, entre cire, pétrole avec des accents tourbés, humus du sol, de la roche. La finale est fraiche, droite, salivante, presque saline, friande avec un côté acidulée et belle persistance de reine claude, d'agrume, mandarine, fleur d'oranger, et ces notes tourbées, sol, plus présentes et le fond terpénique. Excellent, moi j'adore, grand riesling tendue mais bien enrobée, jouant entre puissance et délicatesse. Excellent 94 (17,5)
Amicalement, Matthieu