Pour ceux qui se demandent d’où nous vient cette déconstruction des mecs prônée par Sandrine Rousseau, j'ai fait une petite recherche...
Wikipedia nous dit que c’est une pratique d'analyse de texte qui vise à révéler les confusions de sens par l'analyse des postulats sous-entendus et les omissions.
Voilà donc d’où est partie Sandrine. Une analyse de sexe pour éviter l’effusion des sens. Elle a raison, c’est dangereux l’effusion des sens. D’ailleurs poursuit Wiki, si le terme déconstruction a d'abord été utilisé par Heidegger, c'est Derrida qui en a théorisé la pratique et Derrida en matière de texte il s’y connaissait, de sexe aussi car il voulait déjà déconstruire les phallocrates* et leur briser menu.
Le problème c’est que Alice Coffin, la groupie de Sandrine veut détruire les hommes et là on est pas au pays des Merveilles. Alice milite derrière le miroir pour un monde nouveau où seules les femmes pourraient écrire. Oui, mais que fait-elle de Derrida, de Heidegger ? Je ne sais pas. Le seul truc que j’ai bien compris c’est qu’il faut que les mecs se déconstruisent selon Sandrine et se détruisent selon Alice. Et on souhaite bonne chance à Yannick, à moins que Jean-Luc ne récupère les deux furies auquel cas même vœux à lui pour la présidentielle !
* De Platon à Rousseau (pas Sandrine mais Jean-Jacques) et Lévi-Strauss, Derrida dénonce la primauté traditionnelle de la parole sur l’écriture. Il désigne ce système métaphysique comme logocentrisme, voire phallogocentrisme. Costaud non ?