Le médecin qui tente de soigner l'ancienne militante italienne des Brigades rouges Marina Petrella, écrouée depuis un an dans l'attente de son extradition, demande sa libération au motif que sa situation juridique est illégale.
Admise en urgence à l'hôpital Sainte-Anne à Paris le 23 juillet, Marina Petrella, 53 ans, a perdu 20 kg et serait dans un état critique. Elle a été condamnée à la réclusion à perpétuité en 1992 en son absence à Rome pour notamment le meurtre d'un commissaire de police.
"La loi (...) est très claire. Les détenus ne peuvent être hospitalisés que dans le cadre d'une hospitalisation d'office, c'est-à-dire un internement, ce qui n'est pas le cas", a dit jeudi à Reuters Frédéric Rouillon, chef de service à l'hôpital Sainte-Anne.
Le médecin dit avoir demandé sa levée d'écrou aux ministères de la Santé et de la Justice, sans recevoir de réponse. Cette remise en liberté est indispensable juridiquement et humainement, à ses yeux. Frédéric Rouillon se dit contraint dans le cas contraire de renvoyer Marina Petrella à l'hôpital pénitentiaire de Fresnes.
"Je suis sûr d'une chose, c'est que cette femme va mourir si on ne trouve pas une solution", a-t-il expliqué. Elle souffre, dit-il, d'une "dépression très profonde et très grave". Quatre policiers sont affectés à sa surveillance ... / ...
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