Françoise Bernard était née Andrée Jonquoy le 2 mars 1921 à Paris. Comme beaucoup de femmes à l’époque, elle travaille comme dactylo et au sortir de la guerre est employée chez Unilever, la célèbre multinationale néerlando-britannique. Un beau jour, le service communication lui propose d'incarner un conseiller culinaire de leur création, Françoise Bernard, un composé des deux prénoms les plus fréquents de l’époque. Elle vante à la radio les bienfaits de la margarine Astra produit de chez Unilever naturellement et elle présente des recettes. A partir de 1960 elle fait l’éloge des articles de la marque SEB, et y gagnera le surnom de "Madame Cocotte-minute". Ses auditrices la bombardent de centaines de milliers de lettres annuelles.
Elle rachète le nom de Françoise Bernard et reprend sa liberté pour voler de ses propres ailes. La cuisine était alors une affaire de femmes, les grands chefs ne couraient pas encore d'un plateau de télévision à l'autre et ne se répandaient pas sur les ondes... Les recettes de Ginette Mathiot faisaient encore autorité ainsi que dans "Elle" les fiches détachables de Marie de Toulouse-Lautrec, par ailleurs soeur de Louise de Vilmorin et cousine par alliance du peintre.
Quant à La véritable cuisine de tante Marie, c'était toujours la bible en ce domaine. Le livre à succès de Françoise Bernard Les Recettes faciles qui avait rajeuni tout cela, sera suivi notamment de La Cuisine à l'électricité, Les recettes faciles de pâtisserie, Nouvelles recettes faciles, Menus et recettes pour toute la famille. Et l'auteur presque nonagénaire, se met au goût du jour et publie Cuisine express en 2007 et Ma cuisine d'aujourd'hui en 2010.
Rédaction internationale En savoir plus sur cet auteur Dernier week-end des vacances. C’est la rentrée et nous nous l’affrontons tous en traînant nos galoches, ne sachant pas trop de quoi elle sera faite. Il y a un an, nous avions encore l’espoir que les problèmes et autres difficultés liés au Covid-19...