CCCC Contre La Chine

Publié le 30 septembre 2021 par Hunterjones
Il existe maintenant deux mondes extraordinairement différents entre les Canadiens d'Amérique et les Chinois. Un schisme infranchissable. Une fissure cicatrisante. Irréparable. Les États-Unis, dans un litige d'affaires les opposants à la Chine, nous ont demandé de leur rendre service et nous sommes tombés dans le piège comme des enfants. Ils ont trouvé, preuves à l'appui, des pratiques frauduleuses de la part du géant de la technologie Huawei, qui, de plus, menaçait déjà le même marché que celui de Apple ou des autres géants de la techno des États-Unis. Ils ont monté le dossier et, en fin crosseur, ont attendu qu'elle s'approche de leur pays pour l'inculper. 
Quand elle a trainé ses pattes de prétendue princesse en Colombie-Britannique, sur la Côte-Ouest, les États-Unis nous ont demandé de placer la #2 de Huawei, Meng Wanzhou, en état d'arrestation. Accusée de fraude. Comme, en Chine, la fin justifie les moyens, ça n'a pas été 100% si surprenant comme accusation. Possédant un bon dossier, les États-Unis voulaient la faire extrader chez eux pour la placer devant nos tribunaux. Où elle s'en serait sorti car ici, on est innocent jusqu'à preuve du contraire. Contrairement à là-bas, où on est coupable et débrouille-toi pour qu'on ne te pense plus ainsi. Sans accès à un avocat ou à un traducteur si le gouvernement en a choisi ainsi. Ce qui fût le cas pour les deux otages que la Chine a ensuite pris, des Canadiens, un diplomate et un homme d'affaires, qui ont passé presque trois ans, 1020 jours, séquestrés et sans contacts avec leurs proches.  

Meng Wanzhou est zillionaire. Elle s'en serait tirée en cour. Les riches s'en tirent toujours. Pas de danger qu'on tente de se frotter à ceux qui l'accusaient de fraude. Le dragon n'a pas tenté de réveiller le géant Étatsunien. Il s'est lâchement attaqué au Canada. Qui a un Premier Ministre larme-à-l'oeil et rose comme les pâquerettes. On ne touche pas au faucon. On attaque le moineau d'en haut. Piégé comme le plus bête des canaris dans une mine. 

La Chine, qui ne reconnait aucunement qu'il s'agissait d'une situation d'otages, et qui pourtant, est archi connue pour ce style de magouilles, ne se gêne pas pour emprisonner toutes formes de dissidence. Les droits humains sont des beaux mots, écrits avec une belle encre de l'endroit, mais rien de plus. Pas question que ça existe qu'au travers du prisme mental et psychique du leader gouvernemental en place. 


Les États-Unis ont fini par laisser tomber les accusations contre la pute princesse de Huawei. Et l'a rendue libre d'aller où elle veut. Les deux otages canadiens ont aussitôt été aussi libérés. 

Maintenant quoi? On efface et on oublie. Je ne crois pas. Y aura toujours un éléphant dans la pièce.


Il faudra continuer de faire les 4 C.

Coexister. Compétionner. Coopérer. Crtitiquer. 

Coexister:


C
anada, Chine. On sera toujours les uns aux côtés des autres dans les rassemblements mondiaux où on fait semblant d'être une planète unie. Dans ces rassemblements, on classe toujours les pays, leur chef en tête, assis par ordre alphabétique et nous sommes les deux puissances mondiales côte-à-côte. Faudra se sourire en crocodile. Cde qui se faisait déjà pas mal naturellement, les premiers ministres canadiens (et occidentaux) rappelant souvent au leader anti-dissidents, anti-Ouïghours, qu'il devait s'ouvrir aux droits humains. Ce à quoi, non seulement il fait semblant de comprendre, mais travaille très fort pour changer les règle de présidence afin de pouvoir rester président à vie, comme tout bon autocrate. Leur ambassadeur, ici, est une fiente de mouche, agressif diplomate belliqueux et véritable caricature de méchant dans les films des années 50. Mais voilà, quand ils sont plus bas que bas, montrons nous plus haut. Soyons les Hommes parmi les enfants. Et coexistons. Nous seront amis au prêter, mais ennemis au rendre. 
Compétionner:

En 2017, derniers chiffre calculés de la sorte, car on ne se précipite pas, c'est humiliant, le Canada était le pays le plus payant pour la Chine avec un accord commercial qui faisait faire aux Chinois plus de 44 milliards d'argent (canadien). Le Canada, n'étant aucunement gagnant dans l'échange commercial. Il faudra faire mieux. Si l'argent est le nerf de la guerre, et guerre se prépare entre le Canada et la Chine, il est trop tard pour reculer, c'est par là qu'il faudra faire saigner le dragon. On a pas les armées pour se battre contre eux. Pas plus que l'équipement militaire. Il faudra faire de la haute voltige. Financière. Peut-on se le permettre? A-t-on ce qu'il faut pour compétitionner avec la Chine? Peut-être. Il faut être plus fin que le chevalier félon d'Asie. Et c'est tout à fait faisable. Suffit d'être plus rusé qu'un dragon. Et les dragons, quand on y pense bien, n'ont jamais existé. Peuvent pas faire tant peur. Zavez écouté Games of Thrones?. Zétaient même cutes. Divulgâcheur ici: se retournait contre le peuple aussi.  Un ennemi invisible est pire qu'un ennemi qu'on voit. Chine, tu saigneras du portefeuille. Promis. C'est déjà commencé avec Huawei même. 

Coopérer:


Pour faire la paix avec un ennemi on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé. C'est le grand Nelson Mandela qui a eu ces mots de sagesse. Il en sait quelque chose, lui qui a été encagé une large partie de sa vie. Pour avoir eu des idées contraires aux gens en poste en Afrique. Le chemin vers la liberté peut être long. Et si on ne croit aux leaders de la Chine, on croit à son peuple. Qui aspire à autant de liberté que nous sous le joug de sa chape communiste. Ils n'ont pas le luxe de l'exprimer ouvertement un peu partout. La Chine efface les Chinois(es) qui deviennent trop occidentaux. Il n'y que l'humain pour être en mesure de voir l'humain ailleurs. Et le peuple chinois est surement plus sain que son gouvernement ne le suggère. Mais pas libre de le laisser paraître. Il n'est parfois pire ennemi que ses proches. On coopérera. Le droit humain, la dignité, on connait, on sait. Pas toujours bien, mais on peut aider. Coopérer. Se donner du mal pour les petites choses, c'est parvenir aux grandes avec le temps. 
Critiquer: 

Faudra jamais cesser. Jamais. La fin est dans le commencement et cependant, on continue. Ils sont près de 1 milliards et demi. On est 37 millions. De l'eau dans la main d'un océan. Mais ça ne nous empêchera jamais de critiquer. Rien ne doit le faire. La critique constructive est levier de progrès. Comme disait Vladimir (noooon! pas le dictateur Russe), enfin Samuel dans la bouche de Vladimir, ami d'Estragon, nous sommes l'humanité, alors aussi bien faire. 

Et l'humain, ce sera pas la Chine qui va nous l'enseigner.

Jamais.