The Walking Dead // Saison 11. Episode 6. On the Inside.
Il n’y a rien de mieux que le moment où une série comme The Walking Dead s’inspire de ses aînés. The Walking Dead a toujours été une série d’horreur en plus d’être une série post-apocalyptique. Cet épisode est un film d’horreur gore et violent qui se permet tout et offre ainsi le spectacle que le spectateur était en droit d’attendre. Pourtant, en dehors de l’ambiance assez sympathique et sombre, cet épisode ne fonctionne pas forcément. Et à quelques moments cela fonctionne et cela fonctionne très bien. Le moment dans cette maison abandonnée est parfait et surtout brillamment exécuté. C’est ce genre de moments que j’ai envie de voir plus souvent dans la série. Le premier épisode de la mi-saison précédente était parfait aussi dans le genre horrifique. Mais à d’autres moments « On the Inside » cet épisode fonctionne. Pas seulement pour cette utilisation parfaite du macabre, du gore et de la bande originale tirant sur le genre horrifique, mais aussi car c’est le genre de scènes que j’ai envie de voir plus souvent. Surtout que nous sommes maintenant dans la dernière saison de la série.
Le scénario est suffisamment efficace afin de délivrer ses propres surprises, tout cela couplé à la mise en scène soignée de Greg Nicotero. Cette petite alliance fonctionne à merveille et permet aussi par moment d’améliorer certaines parties plus faibles de l’épisode. On apprend que Connie n’a pas dormi depuis plusieurs jours, refusant le conseil de Virgil qui lui a dit de se reposer. Tout cela parce qu’elle souffre de stress post-traumatique. Connie est parfaite et toutes les scènes où elle est présente permettent de créer un sentiment de terreur permanent. La perte du son à un moment permet donc à The Walking Dead d’utiliser d’autres éléments. Tant dans la mise en scène que dans l’utilisation de la bande originale. Cet épisode fonctionne aussi car il permet enfin de faire interagir plusieurs intrigues. Alors que Connie et Virgil sont coincés dans la maison, Daryl est coincé à l’intérieur lui aussi mais d’une façon différente.
La scène de torture de Frost par Daryl est un moment gore, qui rappelle là aussi le genre horrifique du torture porn que certains réalisateurs ont popularisés dans les années 2000 (Sam Raimi avec Hostel notamment). Le regard de Pope face à Daryl et Frost est aussi terrifiant que fascinant. The Walking Dead parvient enfin à faire quelque chose de cette saison finale qui ressemble à un vrai film d’horreur. J’attendais ce genre de scènes (surtout depuis tout ce qui s’est passé dans les tunnels du métro au début de la saison) et je ne suis pas déçu.
Note : 8.5/10. En bref, un épisode inspiré brillamment par le cinéma d’horreur.
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