Dans un voice qui a pratiquement fait le tour des réseaux sociaux depuis la semaine dernière, l'Ong " Action 237 Suisse " accuse le laxisme et l'inertie de certains hauts commis de l'Etat quant à l'aboutissement des procédures judiciaires engagées contre certains leaders séparatistes en Europe.
"Qu'est ce qui se passe même dans ce pays ? " L'angoisse on peut aisément la ressentir dans la voix de de Ferdinand Koungou, président de Breaking News, membre de l'Ong Action 237 Suisse, lorsqu'il s'interroge ainsi à travers ce voice qui a fait le tour des réseaux sociaux depuis la semaine dernière. Il ne faut d'ailleurs pas se crêper le chignon pendant longtemps pour comprendre que l'origine de l'angoisse du président de Breaking News émane tout simplement du laxisme affiché par certains hauts commis de l'Etat dans la résolution de la crise anglophone, au point où il finit par se demander si cette crise ne satisfait pas au finish, les envies de certains aruspices qui en ont fait un véritable fonds de commerce, au moment où d'autres fielleux devins escamoteurs s'en servent pour monter en leadership. C'est du moins le constat fait par de nombreux observateurs à l'écoute de cet audio. Et comment cela peut-il en être autrement ?
Pour répondre à cette lancinante question, Ferdinand Koungou dans son voice va nous apprendre qu'il y a de cela plus de 6 mois que ses amis installés en Europe et lui ont entrepris, à travers l'Ong dénommées " Action 237 Suisse ", de porter plainte contre 24 leaders ambazoniens dans 14 parquets situés dans l'espace Schengen, pour dénoncer le jeu trouble joués par ces renégats dans la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. En effet, pour de nombreux observateurs, cette initiative de l'Ong Action 237 Suisse, même si elle se positionne comme une véritable réponse populaire visant à construire l'opinion à ne point accepter certains messages de haine instigués par certains Camerounais de la diaspora, et par la même occasion, elle a par ailleurs l'avantage d'opposer ainsi les principes aux intérêts. C'est certainement à cette aune que ces parquets, une fois saisis, vont décider de requalifier les faits en " crime contre l'humanité et crime de guerre ". Et pour mieux étoffer les plaintes, en dehors des éléments de preuve jusqu'ici apportés, il avait été demandé à l'Ong d'ajouter les parties civiles. Et c'est là où va commencer le chemin de croix de Charlie Oyie Noah, le président d'Action 237 Suisse, surtout que cette organisation ne pouvait guère se constituer partie civile.
Cette odyssée va, entre autres les conduire auprès du Minat, Paul Atanga Nji, qui va leur promettre tous les éléments nécessaires. Seulement jusqu'à jour, Ferdinand Koungou dans son audio, va nous apprendre qu'aucun élément ne leur sera fourni, pourtant cette Ong avait promis de garantir la sécurité des toutes ces familles, avec surtout l'aide des différents parquets.
Qu'est-ce qui n'a finalement pas marché ? La question reste posée. Nous avons vainement tenté d'avoir la version du Minat. Mais dans son entourage, l'on estime que Paul Atanga Nji ne saurait esquiver une telle demande. Aujourd'hui sur tous les fronts, il ne manquera pas de répondre aux doléances de l'Ong Action 237 Suisse.